Les panneaux de la discorde n’en finit pas de faire couler de l’encre. Si au départ Vinci Autoroutes, la préfecture et les collectivités se sont renvoyées la balle, la pression populaire relayée largement par la presse locale et nationale a fini par faire bouger les lignes. Mais quel résultat ?

Le 28 mars 2022, des nouveaux panneaux de signalisations pour indiquer Strasbourg ont été posés sur l’A35. « Une amélioration qui répond à une première signalisation jugée « trompeuse » par les automobilistes. », explique le média StrasTV.

En réalité, un seul panneau a été installé ce jour là ! Première arnaque !

GROSSE COMMUNICATION DE LA CEA QUI NE REGLE RIEN !

GCO · A35 · A4 vs « STRASBOURG » : petit retour pour comprendre :

Quelques jours après la mise en service de l’A355, le GCO devenu le COS, les usagers de l’A35 se rendent compte que l’indication « Strasbourg » via l’A4/A35 (au nord de l’agglomération) et A35 (au sud) a disparu de la signalisation. De nombreux automobilistes se rendent compte de l’arnaque et surtout qu’il est obligatoire de payer pour traverser le GCO. Les réactions qui suivent ont été nombreuses. Fin décembre, une pétition est lancée et rencontre un succès rapide.

Si au départ Vinci Autoroutes, la préfecture et les collectivités se renvoient la balle, la pression populaire relayée largement par la presse locale et nationale finit par faire bouger les lignes.

En janvier, Frédéric Bierry, le président de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA), se dit « favorable » à l’installation d’une signalétique corrective — c’était lors de l’émission Dimanche en politique du 16 janvier 2022 à (re) voir ici.

En février, on apprend qu’une proposition de panneaux supplémentaires sur l’A35 pour indiquer les accès gratuits vers Strasbourg a été envoyée au ministère des Transports, avec un avis favorable de la préfète du Bas-Rhin.

Le 1er mars, Bruno Dalpra, membre du collectif des usagers de la M35 et de la A35 de Strasbourg et membre également de notre collectif, à l’initiative de la pétition Rendez-nous Strasbourg, a eu un entretien téléphonique avec Monsieur Duhamel, le secrétaire général de la préfecture du Bas-Rhin. Lors de cet entretien, il lui a été confirmé qu’une demande a été envoyée au ministère des Transports. Ce qu’il savait déjà par la presse (voir le paragraphe précédent).
Dans le même temps, les pétitionnaires étaient dans l’attente d’une demande de rencontre similaire avec le président de la CEA pour des explications sur la proposition formulée par le Département. Plusieurs relances ont été formulées sans réaction officielle. Cette rencontre n’aura jamais lieu.

Le 28 mars : installation d’un panneau et puis… rien !

En mars toujours, on apprend par la presse (c’était le 24 mars) que le CEA va procéder à l’installation de panneaux. Cette installation a eu lieu le 28 mars avec une couverture médiatique importante (voir la vidéo plus haut).

Frédéric Bierry, président de la CeA, se met en scène au bord de l’A35 à la hauteur d’Innenheim © photo F. Maigrot / L’A.M.I.

DES PANNEAUX ? QUELS PANNEAUX ?

En aout, dans un communiqué, le collectif des usagers de la M35 et de la A35 de Strasbourg constate que l’installation des panneaux par la CEA n’a rien réglé.

Quelques mois se sont passés depuis le coup médiatique de la Collectivité européenne d’Alsace sur l’installation d’un panneau blanc indicateur au sud de Strasbourg, au niveau d’Innenheim sur l’A35, bien avant l’échangeur avec l’A355 de contournement ouest de Strasbourg.

Vous avez été nombreux à réagir et le constat que vous nous avez fait est plutôt très mitigés.

Plusieurs dénoncent un « foutage de gueules ». Pour ces personnes, la seule vraie correction doit se faire sur les panneaux bleus.
Pour d’autres et ils sont nombreux : ils se demandent où sont les panneaux blancs promis par M. Bierry. Hormis celui qui a fait l’objet d’une communication de la part de la CeA, au sud, au niveau d’Innenheim, bien avant l’échangeur avec le GCO, les retours nous disent qu’ils n’ont rien vu au nord, en amont de l’échangeur entre Brumath et Vendenheim.
QU’EST-CE QU’ON FAIT ?

Nous sommes mi-décembre, un an après l’ouverture du GCO, la question de la signalétique reste posée.

A SUIVRE…