Le moratoire : seule issue avant le conflit dur

Le projet bien qu’avancé, n’est pas encore dans une phase irréversible. Il n’y a pas encore eu de travaux si ce n’est une série d’études préalables. La DUP court jusqu’en janvier 2018 (la société Vinci a d’ailleurs fait une demande de prorogation de celle-ci) et il est illusoire, si ce n’est pas irresponsable au regard des tensions actuelles, de préparer sérieusement le chantier d’ici-là.

En revanche, il est encore temps de mettre le dossier à plat pour éviter une escalade et un durcissement du conflit. Il n’est pas trop tard pour répondre aux enjeux réels de la desserte de Strasbourg.

Ceci d’autant plus qu’au fur et à mesure de nouveaux acteurs s’interrogent sur la pertinence du projet, qu’il s’agisse d’acteurs du monde économique (artisans qui commencent à percevoir les enjeux dans le cadre du projet de requalification de l’A35) ou d’élus dont des députés du secteur. La donne politique est donc très clairement en train d’évoluer.

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