Les assises de la mobilité à Strasbourg

Lancées en septembre 2017 par Elisabeth Borne, ministre chargée des transports, les Assises de la mobilité se déroulent jusqu’en décembre et s’adressent à tous au travers d’une démarche participative. Deux outils vous sont proposés : une plateforme en ligne et des ateliers territoriaux. À la clé, la loi d’orientation des mobilités présentée au premier trimestre 2018.

UNE PLATEFORME EN LIGNE OUVERTE A TOUS

Organisée autour des six thèmes des Assises (mobilités plus propres, connectées, solidaires, intermodales, sûres et soutenables), la plateforme permet à chacun d’apporter ses contributions en répondant à des questions ouvertes.

DES ATELIER TERRITORIAUX

Une quinzaine de réunions publiques sont organisées partout en France. L’objectif ? Que chacun, au plus près des réalités du terrain, puisse exprimer ses attentes en termes de mobilité. A Strasbourg, la réunions publique aura lieu le 13 novembre de 10h30 à 13h*

Toutes les dates mises à jour des ateliers sont disponibles sur le site internet des Assises de la mobilité.

DES ASSISES POURQUOI FAIRE ?

L’objectif du gouvernement est de créer un écosystème multimodal afin de répondre aux besoins grandissants en mobilité de la population dans un contexte environnemental de plus en plus contraignant.
Au premier abord, les intentions sont bonnes, mais sont-elle objectives et transparentes ? Pas sûr au regard des nombreux projets autoroutiers en cours ou à venir en France dont le GCO fait parti. Dans un article de La Tribune, l’auteur pointe justement l’apparente volonté du gouvernement de sortir du « tout auto » pour atteindre les grandes métropoles et y circuler – Nouvelles mobilités : les impossibles défis du gouvernement.

*nous sommes dans l’incapacité de vous renseigner sur le lieu où se déroulera la réunion publique à Strasbourg. Nos recherches sur internet ne le précisent pas. La seule information que nous avons et confirmée par un article des DNA, est qu’Elisabeth Borne sera présente ce lundi 13 novembre à Strasbourg – L’absence d’informations accessibles facilement à tous sur le lieu où doit se tenir l’événement nous interroge sur la notion « ouvert à tous » dans une volonté participative voulu par le gouvernement.