GCO : Résister aux expropriations est possible !

Dans le bras de fer engagé avec Arcos/Vinci, la question des terrains impactés par le projet GCO est au coeur des attentions portées par notre collectif notamment au regard de la problématique de l’accaparement des terres. Dans ce dossier, le rôle de la chambre d’agriculture est déplorable (convention signée avec Vinci). La position de la FDSEA ambiguë. Pour autant, tous les propriétaires n’ont pas cédé. Certes, ils ne sont pas nombreux, faute d’une communication trompeuse des acteurs agricoles favorables ou résignés au projet, mais la détermination à l’image de la famille Barth d’Ittenheim, est forte.

      reportage France Bleu Alsace – dimanche 9 juillet 2017
Ce n’est pas parce que la procédure est enclenchée que tout est perdu

NE PAS SE RÉSIGNER !

Alors que les premières procédures d’expropriation ont démarré, il est important de rappeler aux propriétaires impactés qu’ils est possible de ne pas céder à Vinci. Ce n’est pas parce que la procédure est enclenchée que tout est perdu. A Notre-Dame-des-Landes, onze familles et quatre exploitations résistent en plus des occupants de la ZAD.
Bien entendu, Socos/Arcos/Vinci tentera de vous dissuader de résister. Ils vous expliqueront (ou vous feront comprendre) que vous toucherez le minimum (peut-être moins que le minimum) en oubliant de vous précisez qu’ils donnent déjà le minimum qu’ils pourraient donner. Ici, il ne s’agit pas de faire monter les enchères… quoique ! Il est important de souligner que pour Vinci, l’objectif est de dépenser le moins possible parce que son budget n’est pas extensible et que tout surcout aura des conséquences sur le financement de son projet.
Ce que Vinci ne vous dira pas, c’est que c’est le juge des expropriations qui fixera le montant de l’indemnité. Que vous soyez d’accord ou pas. Vous avez donc plutôt intérêt à ne pas céder. De refuser le remembrement – procédure parallèle à l’expropriation – si on vous le propose (Vinci essayera avec la complicité de la chambre d’agriculture de vous faire croire que c’est la meilleure des solutions) ; de refuser l’expropriation, ni plus, ni moins. Vous serez perdant quoi qu’il advienne.

Le GCO est inutile parce qu’il ne règle rien des problématiques strasbourgeoises d’acces- sibilité, tel qu’il nous a été « vendu » par les partisans du projet. En conséquence de quoi, vous devez NE PAS VOUS RÉSIGNER, conserver vos terres est utile. Le collectif GCO NON MERCI sera à vos côtés. Vous ne serez pas seul(e)s. N’hésitez pas à vous rapprocher de nous si vous avez des questions ou des doutes – contact. Avec vous, ensemble et unis, nous serons plus forts !

AUX PROPRIÉTAIRES / EXPLOITANTS

Il n’est pas trop tard pour agir, même si les procédures sont en cours. Résister à du sens. Contactez-nous et regardons ensemble ce qui peut être fait.

CONTACTcontact@gcononmerci.org