[revue de presse] Le jour après le GCO (organisation des circulations à Strasbourg en cas de réalisation du GCO)

Un article signé Olivier Claudon est paru dans les DNA le 20 mai 2016 : Le jour après le GCO.

Le journaliste analyse les bouleversements dans l’organisation des circulations à Strasbourg en cas de réalisation de l’autoroute de contournement.

Il rappelle aussi un certain nombre de chiffres que le collectif GCO non Merci avait déjà mis en avant pour dire que le report de trafic de l’actuelle A35 sur le contournement sera minime.

Extraits de l’article :

[…] « Aujourd’hui, l’A35 voit passer plus de 160 000 véhicules en moyenne journalière sur son tronçon le plus chargé, c’est-à-dire à hauteur de Cronenbourg.

Selon le groupe Vinci, à qui l’État a confié la construction et l’exploitation de l’autoroute de contournement (A355), ce nouvel axe accueillera entre 20 000 et 30 000 véhicules, selon les sections, au bout d’une période de quelques années de montée en puissance.

Il restera donc entre 130 000 et 140 000 véhicules sur l’A35. Ça fait encore beaucoup. D’autant que le trafic automobile et notamment poids lourds a été stabilisé ces dernières années en raison de la crise économique et qu’il pourrait bien reprendre sa progression.

Dans une étude publiée en 2013, le Centre d’études techniques de l’Équipement, estimait que le trafic journalier global ne baissera sur l’A35 que d’environ 10 % avec la mise en service du grand contournement ouest, (jusqu’à -20 % le matin et jusqu’à -13 % le soir). Le risque c’est que l’A35, gratuite et délestée d’une partie de son trafic face à un contournement à péage, n’en soit que plus attractive. »

Même les dirigeants de la chambre de commerce et d’industrie du Bas-Rhin reconnaissent maintenant que le GCO ne résoudra pas le problème de l’engorgement des  accès à Strasbourg :

« C’est ce que pensent les les dirigeants de la chambre de commerce et d’industrie du Bas-Rhin qui organisaient mardi à Strasbourg une réunion avec Marc Bouron, le président de la société concessionnaire Arcos, filiale du groupe Vinci, sur l’amélioration des accès de l’agglomération. »

« « Le GCO est une condition essentielle mais elle n’est pas la seule » explique Jean-Luc Heimburger, le président de la CCI 67. »

« Mais la CCI ne veut pas non plus rendre l’A 35 complètement impraticable dans la mesure où les entreprises entendent continuer à l’emprunter pour accéder à Strasbourg. Ainsi, dans un document intitulé « repenser l’accessibilité de l’Eurométropole de Strasbourg », qu’elle vient de publier, la CCI préconise de développer les transports en commun, sans entrer dans le détail, de réaliser de nouvelles infrastructures routières comme la VLIO ou l’accès nord du port de Strasbourg….   »

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Un second article intitulé : « INQUIÉTUDES POUR L’ENTRÉE OUEST DE STRASBOURG« 

fait le point de la situation pour l’intersection entre le GCO et la RN4 au niveau de l’autoroute de Hautepierre.

Les opposants au projet ont depuis longtemps alerté sur ce problème de bouchons supplémentaires qui risquent d’arriver en cas de réalisation du GCO.
« Le principal échangeur du contournement ouest se situera à
hauteur de la RN4. La RN4 est un axe déjà fort encombré et
qui va accueillir, une fois l’autoroute mise en service, les
véhicules en entrée et en sortie de l’autoroute de contournement
: ceux qui voudront rejoindre ou quitter le Kochersberg
par l’autoroute d’une part et d’autre part ceux qui voudront
rejoindre ou quitter l’ouest ou le centre de l’agglomération en
prenant l’autoroute. »

[…] « L’étude d’impact réalisée en 2015 dans le cadre du projet
d’aménagement multimodal de la RN4 indique que l’effet du
GCO sera « un accroissement du trafic sur la section médiane
Wasselone-Wolfisheim et une réduction du trafic sur les
autres sections, notamment entre Wolfisheim et le centre de
Strasbourg (l’A351) ». »
« Mais l’étude en déduit que pour absorber le surplus de trafic
généré par la nouvelle autoroute, il faudra faire passer la RN4
en deux fois deux voies. Ce qui favorisera une augmentation
du trafic ouest-est et notamment celui de l’A351 entre Hautepierre
et le CHU. « On a déjà un problème de bouchon au nord,
au sud et à Hautepierre, explique Stéphane Giraud, le directeur
d’Alsace Nature. Le GCO va accentuer le fait de rabattre
le trafic vers Strasbourg sur la RN4. » ».

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