GCO : le réveil du MEDEF ?


Selon un article paru dans les DNA du 9 mai « GCO : le MEDEF demande des explications », nous apprenons (ce qui n’est pas une surprise) que
Jusqu’à présent, les choses étaient claires : « Les entreprises alsaciennes sont majoritairement pour le GCO », a rappelé l’autre jour Olivier Klotz, le président du MEDEF Alsace. Exaspérées par le temps perdu dans la traversée de l’agglomération strasbourgeoise (…)
Les projets de transformation de l’A35 en boulevard urbain ont, depuis, quelque peu douché leur optimisme. « Nous pensions que le projet consistait juste à réduire la vitesse à 70 km, or nous apprenons qu’il devrait s’accompagner de travaux qui pourraient coûter jusqu’à 200 millions d’euros », s’étonne le président du MEDEF. « Si des modifications importantes sont apportées à la traversée de Strasbourg, qu’elles ne fluidifient pas la circulation et qu’elles coûtent, nous voulons savoir combien » (…)

On leur aurait menti ? Des pros GCO se réveilleraient-ils sur les réalités du projet de contournement ? Oui, il y a des problèmes de circulation et des pertes de temps que nous ne nions pas. Non, le GCO ne règle rien de ces problèmes ! Pire, l’idée de reconvertir l’A35 en boulevard urbain risque d’aggraver la situation au lieu de l’améliorer. Le collectif GCO NON MERCI n’est pas opposé pour le plaisir de s’opposer.

Il existe des alternatives. Détruire 300 à 350 hectares de terres et forêts n’est pas d’intérêt général.

Nous avons des solutions. Certaines peuvent être mises en place rapidement avec une réelle volonté politique. Nous en avons regroupé 10 dans un livret : les « 10 solution pour faire sauter les bouchons ». Il n’est pas encore trop tard pour réagir et faire marche arrière : NON, Vinci n’a pas encore gagné le droit de construire son autoroute à péage !