Pollution : l’inaction climatique se voit

A l’exemple du GCO inutile mais polluant, la France n’agit pas, à rebours des discours d’Emmanuel Macron et son gouvernement : en 2022, elle n’a quasiment pas réduit ses émissions de gaz à effet de serre.

Quand on sait que les transports représentent 28 % de l’empreinte carbone de la France et que la part du transport par la routier des individus et du fret représente 86 % des émissions de CO2, agir c’est prévenir.

La pollution liée au trafic routier ne touche pas uniquement la France, puisqu’en novembre l’Agence européenne de l’Environnement avait tiré la sonnette d’alarme en publiant un nouveau rapport sur la pollution en Europe : 96 % des villes européennes dépassent les seuils dangereux de pollution aux particules fines, un polluant connu pour être un facteur de cancers.

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Bien entendu, nos détracteurs/trices diront qu’il existe d’autres secteurs polluants qui participent à ces émissions.
Dans le monde, les Transports (14%) produisent autant que l’Industrie (18%), l’Agriculture (14%), la Déforestation (14%), l’Énergie étant la plus polluante avec 35% de la production de gaz à effet de serre.
En mettant ces chiffres en avant, on pourrait se dire que finalement notre bataille est ridicule, que d’autres secteurs polluent à grande échelle et que toucher au petit confort individuel n’a pas sens. Eh bien, c’est se fourvoyer. Chaque action compte. Les déplacements par la route sont transversaux aux autres secteurs cités.

Rien que voire l’entêtement au tout-routier, donne le LA de l’état d’esprit auquel nous devons faire face alors que l’on sait que le trafic routier est l’un des facteurs aggravants de ces émissions.

extrait de « 2023 s’annonce encore comme une année de combat »

Pour suivre la lutte contre le GCO, c’est aussi une affaire de santé publique !

Aujourd’hui, nos élu(e savent que ces émissions nuisent gravement à la santé publique. Aucun secteur ne doit être ignoré et les transports en font partie. Mettre en place le moratoire contre les projets d’infrastructure routière a du sens. Que ce soit en matière de transport des personnes et des marchandises au profit des mobilités alternatives, mais également dans la baisse des nuisances. Mais également ‘orientation stratégique En France, la pollution à l’ozone et aux particules fines cause déjà chaque année 50.000 morts. Le réchauffement climatique accroîtra cette mortalité, avertit l’OMS.

Le GCO est l’exemple de ce qu’il ne faut pas (plus) faire en France : prétendre désengorger un axe routier pour finalement créer un couloir à camions et avec lui augmenter la pollution au-lieu de la résoudre. © L’ami-hebdo

Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
milite pour des mobilités douces et durables