Novembre 2022 : 96 % des villes européennes dépassent les seuils dangereux de pollution aux particules fines

96 % des villes européennes dépassent les seuils dangereux de pollution aux particules fines, un polluant connu pour être un facteur de cancers. Pourtant, nos décideurs politiques continuent à faire la part belle au tout-routier alors qu’il est gros émetteur de ce type de polluant.

L’Agence européenne de l’Environnement vient de publier un nouveau rapport sur la pollution en Europe : 96 % des villes européennes dépassent les seuils dangereux de pollution aux particules fines, un polluant connu pour être un facteur de cancers.

Même si les émissions des principaux polluants ont fortement baissé au cours des 20 dernières années, la qualité de l’air reste globalement mauvaise sur la majeure partie de l’Europe, rappelle l’Agence européenne de l’Environnement. Publié le 24 novembre dernier, son nouveau rapport se base principalement sur des données de 2020 et des relevés provisoires de 2021. Au cours de ces deux dernières années, 96 % de la population urbaine en Europe a été exposée à une pollution aux particules qui dépasse les seuils fixés par l’Organisation mondiale de la Santé.

futura-sciences.com

[EN VIDÉO] Quelle est la part des transports dans la pollution ? Le transport est le deuxième contributeur de gaz à effet de serre, avec 24,6% des émissions.

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En France, la part belle au tout-routier : pourquoi ? !!

En France, au lieu de travailler sur les possibles permettant de réduire le trafic routier gros émetteur de particules fines, les collectivités continuent à faire la part belle au tout-routier.

Pourquoi?

De son côté, notre coalition nationale La Déroute des Routes a identifié un encours projets d’infrastructure routière égale à 91 projets, pesant 26 milliards d’euros et menaçant 7 000 hectares d’espaces agricoles et naturels.

Pourquoi ? Utilité ? Quid du lobby des BTP ?

Décalage entre les propos et les actes !

Le contournement ouest de Strasbourg est le triste exemple entre le discours étatique à faire croire à l’opinion publique que l’État a une politique écologique et la réalité du goudron sur le terrain.

Face à l’urgence climatique, on ne peut plus continuer à promouvoir toujours plus de routes comme dans les années 70′, dépenser des milliards et faire croire en parallèle aux mobilités alternatives bonnes pour le climat alors qu’elles manquent de financements. Les exemples ne manquent pas.

C’est d’ailleurs pour ces raisons, que nous portons avec la Déroute des Routes un MORATOIRE sur les projets d’infrastructure routière.


Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
milite pour des mobilités douces et durables