23 février : rassemblement à l’occasion du délibéré du tribunal administratif

Le jeudi 23 février 2023, le tribunal administratif (TA) de Strasbourg rendra sa décision suite à l’audience du 19 janvier dernier.

Pour mémoire, le TA a réexaminé le cas du GCO, l’autoroute à péage à l’ouest de la capitale alsacienne. Son intérêt est contesté par GCO NON MERCI dont Alsace Nature porte l’action juridique. La question était de savoir si les autorisations relatives aux travaux signées le 31 août 2018 ont été corrigées. Mais également s’assurer que les nombreux manquements aux droits ont été traités. Des aspects du dossier que le TA avait pointé dans son délibéré de juillet 2021.

Pour notre collectif, l’intérêt public majeur du projet reste en question.

Le jour du délibéré, nous appelons l’ensemble des antis GCO et nos sympathisants à se rassembler. Le RDV est fixé à 18h00 sur le parvis de l’Opéra du Rhin, place Broglie à Strasbourg.
Ainsi, ce sera l’occasion pour le collectif de faire le point et de permettre à chacun et chacune de pouvoir se retrouver 

Notre combat est noble.
Ne l’oubliez pas !

Ce n’est pas parce que l’autoroute est en fonction depuis le 17 décembre 2021 qu’elle est pour autant légale et justifiée.

Quoi qu’il advient, le GCO reste une mauvaise solution à des vrais de problèmes.  En somme, ce que nous avions prédit s’est avéré :

  • un impact sur le trafic routier quasi nul dans la traversée de Strasbourg via la M35. En effet, à peine 3 % de baisse du trafic a été constaté lors du bilan en septembre 2022 ;
  • un impact quasi nul sur la pollution ;
  • et surtout : l’avènement du couloir à camions avec une augmentation de plus de 4 000 poids lourds (PL) sur l’axe strasbourgeois (A355 + M35) par rapport au trafic PL d’avant GCO.

Notre combat local a des conséquences globales.

Avec la coalition nationale La Déroute des Routes nous défendons l’idée d’un moratoire sur les projets d’infrastructure routière. Nous ne voulons plus d’autres GCO ailleurs en France. Nous devons sortir de la logique du tout-routier en matière de mobilités. Des alternatives existent face à la problématique du trafic routier que connaissent nos villes. Elles doivent être financées et prendre le pas d’un avenir où le transport par la route doit évoluer.