A69 : Pour l’arrêt d’urgence ! | La déroute partout !
Carole Delga a refusé (le 4 octobre) de sortir les grévistes de la faim de la situation qu’elle a créée en s’entêtant dans l’aberration de l’A69 ! La présidente du conseil régional d’Occitanie refuse toute sortie de crise raisonnable : suspension des travaux et médiation menée par des médiateurs indépendants.
Cette rencontre a eu lieu à Paris ce mardi 3 octobre dans la matinée à la demande des deux associations, le Groupement national de surveillance des arbres (GNSA) de Thomas Brail et la Voie est Libre (LVEL), collectif historiquement engagé contre le projet. Une semaine après avoir rencontré le ministre chargé des transports, Clément Beaune, c’est Carole Delga accompagnée de trois conseillers du ministre qui reçu les opposants à l’A69.
FRANCE BLEU OCCITANIE
De son côté, La Déroute des Routes dont La Voie Est Libre est membre, reste solidaire.
« Face aux enjeux climatiques, le déni politique dans lequel les porteurs du projet de l’A69 s’enferment est insupportable. D’un côté, nous avons un Président qui nous parle de planification écologique de la France nécessaire à limiter les émissions de gaz à effet de serre et tenir les objectifs pour 2050 et de l’autre, on nous parle d’arrêter quelques projets routiers et pour l’A69 : « circuler, il n’y rien à voir », derrière lequel une élue locale présidente de région s’accroche.«
LA DEROUTE DES ROUTES
Quand on sait que les émissions liées aux Transports ont augmenté de 32 % en 2022 et que la voiture y représente les deux tiers, comment peut-on parler de planification écologique objective et ne pas mettre sur pause TOUS les projets routiers, A69 comprise. Nous voulons des actes et non des promesses. »
SUR LE TERRAIN…
La confrontation entre pro et anti-A69 reste vive. Déni d’un côté, détermination de l’autre, la grève de la faim pour l’arrêt des travaux se poursuit pour 15 personnes dont Thomas Brail qui entame son 37e jour. Les militants sont soutenus par un réseau important et l’opposition s’étend.
Une tribune pour demander l’abandon immédiat de ce chantier, a mobilisé des personnalités de tous horizons. A lire ici
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Pendant ce temps, la saison d’automne de la Déroute se poursuit.
Aux 10 dates prévues initialement, la saison d’automne de la Déroute voit d’autres s’ajoutées à Toulouse ou Arles, par exemple.
Aussi, le samedi 30 septembre, des bénévoles du collectif Axe vert de La Ramée sont allés à la rencontre de la population du quartier Saint-Simon. Ils s’opposent aux projets de Boulevard urbain du canal de Saint-Martory (BUCSM) et au Boulevard urbain Ouest (BUO).
A Arles, le 1er octobre, le collectif Changeons d’Avenir, qui s’oppose au projet de , organisait une journée de contribution artistique « en travers de la route » pour rendre compte des formes de vie et de paysages qui se déploient sur le tracé.
Dimanche 7 octobre, à la marche prévue contre le , en région parisienne, une manifestation contre aura lieu à Chartres.
En Alsace, nous vous donnons rendez-vous le 22 octobre au lieu-dit Le SPOT à Kolbsheim.
Contournement de Vichy : les opposants dénoncent son inutilité – vidéo
Sur le terrain toujours, une manifestation contre le contournement de Vichy s’est déroulée jeudi après-midi. La veille, les militants du collectif Stop RN88 – La Lutte des Sucs ont obtenu une trêve hivernale à la faune et la flore après une confrontation le matin même avec les gendarmes pour empêcher des machines de chantier d’entrer en action.
Une trêve hivernale accordée à la faune et la flore, un répit pour les Chibottes!
La Lutte Des Sucs
Mercredi (encore), sur d’autres terrains de lutte, nous avons appris l’annulation par la justice de deux projets de 15 mégabassines en Nouvelle-Aquitaine et un autre projet de 6 bassines dans la Vienne. A ces deux victoires judiciaires, le Conseil d’Etat à dit non à la retenue collinaire de La Cluaz.
Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
milite pour des mobilités douces et durables –
