A Londres, le vélo devance la voiture

La pratique se développe, notamment dans les milieux urbains.
Le gouvernement français peine à orienter plus d’argent vers ce moyen alternatif à la voiture.
Strasbourg est une ville pionnaire dans son développement.

On sait que ça va encore en faire râler avec cet exemple britannique :

Les vélos représentaient une plus grande proportion du trafic que les voitures et les véhicules de location privés recensés dans nos rues en 2022», indique un graphique d’une enquête sur le trafic menée pour la City of London Corporation, l’organe directeur municipal du «Square Mile» de Londres (City of London).

L’enquête a été réalisée en novembre de l’année dernière et est incluse dans City Streets 2023, un document fourni aux membres du sous-comité des rues et des allées de la City of London Corporation.

L’enquête sur la circulation est menée tous les deux ans depuis 1999. Des données sont collectées sur les voitures particulières et les véhicules de location privés, les taxis, les motos, les véhicules de transport de marchandises, les autobus et les autocars, les piétons, les cyclistes et les utilisateurs de scooters électriques.

Sur une période de 24 heures, l’enquête sur la circulation a dénombré 299 454 véhicules à moteur, soit une baisse de 20% par rapport aux niveaux de 2019 avant la pandémie.

88’827 personnes à vélo ont été dénombrées, soit une augmentation de 2% par rapport à 2019. 670’146 personnes ont été dénombrées à pied, soit une diminution de 35%.

Le trafic cycliste est le seul mode de transport supérieur aux volumes pré-COVID.

Le nombre de véhicules motorisés empruntant les rues du Square Mile (Cité de Londres) a diminué de moitié depuis 1999, tandis que le nombre de personnes circulant à vélo a augmenté de 292 %.

Source: forbes.com, Cycles Outnumber Cars In City Of London, 11.07.2023

Un bel exemple qui doit encourager la poursuite de son développement sur l’hexagone !

Si nos voisins londoniens y arrivent, nous pouvons changer son regard. Il n’y a pas de raisons.
Dans la pratique, son développement s’accroît, notamment dans les milieux urbains. Plusieurs villes y attachent de l’importance comme à Strasbourg ou Grenoble par exemple. On lui redécouvre des vertus économiques par rapport à la voiture. Ce sont des faits factuels constatés et que nous constatons.
Pour autant, on le sait, le gouvernement continu de lui préférer l’auto dans les investissements d’infrastructures. Les collectivités ont du mal à se remettre en question. Elles peinent à sortir de l’idée du « tout-routier » dans les transports. Le poids des lobbys est également un frein. Mais ça doit changer. Nous y croyons !
Combiné avec des transports collectifs efficaces, largement plus économique qu’une voiture dans les déplacements courts, nos décideurs politiques ont tout intérêt à lui faciliter son essor.


Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
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