Rapport du GIEC : des propos qui ne passent pas !

*GIEC = Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

Quand est-ce que nos élus et ou représentants d’Etat prendront la mesure de l’urgence climatique sur le terrain ?

Comment peut-on parler sans morale et amour propre à écrire : « […] le dérèglement climatique n’est pas une opinion mais une vérité scientifique. La dégradation des terres est une réalité concrète déjà à l’œuvre, qui menace l’avenir de notre planète et la sécurité alimentaire. » ; et d’ajouter : « lutte contre l’artificialisation des sols, développement de l’agroécologie, meilleure gestion de l’eau : il n’est pas trop tard pour agir, et c’est ce que nous continuerons à porter avec détermination. Nous aurons besoin de la mobilisation de tous pour changer la donne. »

Elisabeth Borne est co-signataire de la validation par l’Etat du Contournement Ouest de Strasbourg (janvier 2018), confirmé par la signature de l’Autorisation unique en septembre 2018 par le Préfet de Région, Jean-Luc Marx.

Comment peut-elle écrire « nous aurons besoin de la mobilisation de tous… », alors que depuis l’automne dernier, des centaines de marches pour le climat ont eu lieu en France. Joue-t-elle à la provocation ? Cherche-t-elle une radicalité dans les actions pour lui faire sauter son déni et avec lui, celui de l’État ?

Chaque jour qui avance, nous mesurons la réalité de la politique environnementale de l’État sur le chantier du GCO. À un moment, il faut arrêter de prendre les gens pour des abrutis. Les blablas d’intention nous n’en voulons plus !

Un ministère de l’écologie qui devrait changer de nom !

Dans un autre tweed, Arnaud Schwartz, secrétaire de France Nature Environnement, réagit à Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire :

https://twitter.com/Arnaud_Schwartz/status/1159696194437865472

Il y a un tel décalage entre les propos et la réalité sur le terrain pour notre planète, que l’on peut se demander à quoi sert d’avoir un ministère de l’Écologie… Et si pour la bonne morale de certains, le maintenir a son importance, alors il faut le rebaptiser : « ministère du greenwasching ».