GCO : tout est permis pour Vinci, même en période de restriction d’eau !
Le collectif GCO NON MERCI se fait le porte-voix des riverains proches des chantiers du GCO (réactions que vous laissez sur les publications de notre page Facebook et ou par mails), exaspérés par les nuisances que génèrent les travaux et où les autorités jouent de complaisances avec Vinci. Ces nuisances, nous en évoquons certaines dans « GCO : les mensonges d’une autoroute verte ».
Dans la situation de sécheresse observée depuis le mois de mars dans l’Est de la France, les faibles précipitations d’eau de pluie constatées, accentué par des périodes plus chaudes et longues, avec une canicule qui se répète et dure, les restrictions d’eau mettent en évidence un problème d’équité entre professionnels et particuliers, comme exposé dans plusieurs de nos derniers articles dont celui-ci : « Sécheresse ; Vinci, les agriculteurs, … sont pointés du doigt ! »
Dans la colère et l’incompréhension que génère ce nouvel épisode d’alerte sécheresse, comme déjà observé et dénoncé en 2019, c’est le passe-droit de SOCOS, filiale de Vinci Autoroute, en charge de superviser les travaux du GCO, sur les pompages de l’eau utilisés pour arroser la terre sur les chantier. Un gaspillage autorisé par la préfecture, dans un contexte où elle aurait autorité à faire stopper la pratique.
Le passe-droit de Vinci illustre le manque d’anticipation et de logique des pouvoirs publics qui agissent dans l’urgence sans prendre la mesure des risques qui pèsent sur l’eau, dans un contexte de sécheresse qui se répète, conséquence des bouleversements climatiques. C’est grave et inquiétant !
Quand le PDG de Vinci, Xavier Huillard, défend les vertus de son entreprise, la liste des méfaits que rencontre le projet de contournement Ouest de Strasbourg, accentué par un déni de démocratie criant (7 avis défavorables), sont autant de non-sens à la vertuosité de Vinci.
On savait déjà Vinci fossoyeur du Kochserberg et du Ried de la Bruche, voilà l’entreprise inscrite dans le camp des belligérants de cette nouvelle guerre de l’eau…
