Le Giessen à sec… le bassin de la Bruche en situation de crise.

Le manque d’eau dans le département, ce n’est pas un fantasme d’écolo bobo, à l’exemple de la rivière Le Giessen, dans le sud du Bas-Rhin qui draine la Vallée de Villé et débouche dans la plaine d’Alsace. A sec, ce début août (vidéo envoyée par Claire).

Le Giessen a sec !

C’est aussi le niveau de la Bruche qui est critique, avec par endroit à peine quelques centimètre d’eau, comme ici entre Ernolsheim/Bruche et Kolbsheim, proche du chantier du GCO.

le niveau de la Bruche dans un état alarmant au niveau d’Ernolsheim/Bruche

ALERTE SÉCHERESSE : LE BASSIN DE LA BRUCHE PASSE EN SITUATION DE CRISE

Le comité sécheresse du Bas-Rhin, réuni ce mercredi matin dans les bureaux de la Direction départementale du territoire, a jugé nécessaire de faire passer l’unité hydrologique « Bruche, Ehn, Andlau, Giessen, Liepvrette » du seuil d’alerte renforcée à la situation de criseDNA du 12 août 2020


Bruno Dalpra, membre de notre collectif, suit la problématique de la sécheresse, a notamment écrit une tribune à lire ici. Il réagit à la dernière communication de la préfecture sur la réunion du comité sécheresse :

Les DNA du 12 août évoquent une situation de crise dans une partie de Bas-Rhin.

L’arrosage des pelouses ou espaces verts publics ou privés, le lavage des voiries, ou le lavage des voitures seront par exemple strictement interdits. Idem pour les activités d’irrigation des cultures et des prairies à partir des cours d’eau. Le chantier du GCO devra réduire de moitié les prélèvements effectués sur le canal de la Bruche et les industries ICPE – classées pour la protection de l’environnement – soumises à des réglementations spécifiques, devront recourir à des prélèvements minimaux, pour la mise en sécurité si nécessaire.

Dans les mesures mises en place, on y évoque le chantier du GCO qui devra réduite de moitié les prélèvements effectués sur le canal de la Bruche. Pour le collectif, cette mesure n’est pas suffisante. Au regard de la situation, il n’y a pas de raison impérieuse à laisser SOCOS, filiale de Vinci Autoroute, en charge de superviser les chantiers du GCO, pomper de l’eau. Le chantier doit être stoppé !