ZFE : Crit’Air interdites, désobéissez si vous traversez Strasbourg, stop à l’engraissement de Vinci par le GCO !

Nous avions pensé à une plaisanterie…finalement non !

La ZFE* est une mesure qui sur le fond est louable face aux enjeux de santé publique. En revanche, sur la forme, sa mise en application est détestable.

*La Zone à Faibles Emissions » est une mesure votée en 2020 par le gouvernement français et entérinée par le parlement en 2021 dans la loi climat et résilience. Cette mesure a été nécessaire pour sortir la France d’une infraction avérée par l’Europe sur l’insuffisance des mesures mise en place par l’État pour lutter efficacement contre la pollution dans les grandes villes françaises.

La mise en application de ces zones est laissée à la liberté des métropoles sous condition d’un calendrier fixé par la loi.

Elles sont 11 à avoir mise en place une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m). À terme, 45 villes françaises de plus 150 000 habitants devront avoir une ZFE-m.

Ainsi, conformément à la loi, l’Eurométropole doit dans les prochaines années exclure de son périmètre les véhicules les plus polluants. Depuis le 1er janvier, des amendes peuvent être infligées aux automobilistes contrevenants.

Pour autant, nous n’acceptons pas l’engraissement de Vinci en forçant le transit des Crit’Air interdites à devoir passer sur le contournement ouest de Strasbourg. Nous invitons les automobilistes à désobéir !

La mise en place de zones à faibles émissions est une mesure qui sur le fond est louable face aux enjeux de santé publique. En revanche, sur la forme, sa mise en application est détestable. Tout le dilemme est là. Il est vraiment urgent pour les pouvoir publique d’apporter d’autres solutions et vite en matière de mobilités alternatives aux transports par route. A l’Etat d’y mettre les financements et d’arrêter les blablabla. Aujourd’hui, les errances de la France en matière de lutte contre le réchauffement climatique, son obstination à favoriser le tout-routier et l’échec de sa politique dans la baisse des émissions de gaz à effet de serre (en 2022, la baisse est quasi nul), pénalise avant tout les foyers modestes et pauvres. C’est dramatique.

Chaque action compte, mais elles ne doivent pas non plus se faire sur le dos des plus faibles. Ca rend l’écologie impopulaire alors qu’elle est la solution.

Rappelons que le transport routier représente 86 % des émissions des transports. Mais les transports ne sont pas seuls responsables de la production de gaz à effet de serre. Ils représentent 14 % de la production globale et produisent autant que l’industrie (18 %), l’agriculture (14 %), la déforestation (14 %). L’Énergie est la plus polluante avec 35 % de la production de gaz à effet de serre.

Où sont les actions de réduction sur les autres secteurs ?


Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
milite pour des mobilités douces et durables