« Voilà le GCO » : un journal italien promeut Vinci, sauf que la réalité, comment dire…

L’un de membre nous a fait part d’un article sur le GCO dans un magazine spécialisé sur la construction, l’entretien, la gestion des réseaux de transport, les travaux publics et les infrastructures en Italie, le Strade & Autostrade Online. L’article à pour titre : « Voilà le GCO ». Il faut le lire pour le croire et merci « google traduction ».

Extrait traduit du chapitre sur
« Les principaux dispositifs de transparence écologique »

« Parmi les principaux ouvrages visant à sauvegarder les animaux en leur permettant une traversée en toute sécurité des emprises autoroutières, figurent trois éco-ponts et 20 passages mixtes pour la grande faune (faune-véhicules agricoles et faune-voies navigables), tandis que pour les animaux de petite taille , 51 passages dédiés et 42 passages mixtes ont été réalisés, ainsi que neuf bioconduits.

Au total, environ 130 ouvrages de « transparence écologique », avec une densité moyenne d’un passage faunique tous les 212 m sur l’ensemble du GCO : un pourcentage vingt fois supérieur au réseau autoroutier français existant.

A ceux-ci, il faut ajouter 25 bassins de traitement et de rétention des eaux avant rejet à débit régulé, qui, associés à une compensation environnementale, permettront le stockage d’une crue centenaire ; 30 km de haies de vol et de guidage pour l’avifaune et plus de 50 km de clôtures permanentes pour la protection de la faune.

Environ 11 500 m2 de murs anti-bruit ont également été installés, ainsi qu’un enrobé insonorisant près de Vendenheim.

L’ensemble des dispositions pour la protection de l’environnement (conception, construction, installation) a impliqué un investissement d’environ 130 millions d’euros. »

Le GCO présenté comme une vitrine de ce que l’on peut faire de plus écologique en matière d’infrastructure autoroutière. Seulement la réalité est bien moins idyllique que veut bien nous faire croire Vinci.

Ici, cet article vente les mérites environnementaux mit en oeuvre par Vinci dans la construction et la mise en exploitation de son autoroute à péage.

Alors que l’entreprise doit justement revoir son dossier des mesures compensatoires à la demande du tribunal administratif de Strasbourg qui a également demander une nouvelle enquête publique loi sur l’eau avant de réexaminera les recours en mai 2022, conformément à sa délibération du 20 juillet 2021 ;
alors que le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a (re)donné un avis négatif fin novembre 2021, le 4e pour l’organisme et le 8e dans la liste des avis négatifs ;
sans complexe, l’entreprise présente l’A355 de contournement ouest de Strasbourg comme une vitrine de ce que l’on peut faire de mieux en matière d’autoroute zéro carbone.

Nous sommes choqués sans être surpris par la communication mensongère faite autour de la mise en service de l’autoroute à péage, la deuxième plus chère de France et nous opposerons toujours une contre-communication pour rétablir la vérité !

Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
milite pour des mobilités douces et durables

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