Plaidoyer pour un moratoire sur les projets routiers – plus de vélos, moins d’autos?
Dans notre revue de presse, cet article Weelz! met en perspective le plaidoyer pour un moratoire sur les projets routiers, le double discours du gouvernement et si : « plus de vélos, moins d’autos ? ».
Plaidoyer pour un moratoire sur les…
Le 12 octobre dernier, des organisations écologistes et civiques ont rencontré le ministre des Transports, Clément Beaune, pour discuter de la revue en cours des projets routiers… lire la suite
– REVUE DE PRESSE –
La FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette) dont l’association Strasbourg à vélo ou CADR67 sont des membres fédérés, est cosignataire de la demande de moratoire que nous défendons avec La Déroute des Routes.
Au-delà du constat sur les projets routiers :
« Les associations dénoncent les conséquences néfastes de cette politique sur l’environnement et la société. En l’absence d’un moratoire, le gouvernement soutient indirectement la destruction de la biodiversité, des terres agricoles, ainsi que l’augmentation des émissions polluantes. Les promesses de décarbonation des transports et les compensations environnementales proposées sont jugées insuffisantes et non pertinentes. »
La question des politiques en matière de mobilité douce et durable, tel que le vélo, interroge.
Ce n’est pas nouveau. Nous l’avons vécu dans notre lutte contre le GCO (cf nos 10 solutions pour faire sauter les bouchons) et c’est toujours d’actualité aujourd’hui, même s’il y a des avancées. Localement, même si l’Eurométropole sous l’impulsion des écologistes, met le paquet sur les mobilités alternatives à la voiture : développement du réseau Tram, plus de pistes cyclables, il y a des maires qui ne jouent pas le jeu à l’exemple de celui de Bischheim (cf vélorution du samedi 14 octobre à l’appel de Strasbourgavelo pour dénoncer l’attitude de la municipalité), ou même la résistance intellectuelle aux changements (pourtant nécessaire pour faire face aux enjeux écologiques et de santé publique), alors qu’une étude montre que 50 % des déplacements de moins d’un kilomètre se font en voiture alors que le choix du vélo serait tout aussi efficace.
Une rencontre attendue, des résultats décevants : « L’heure n’est pas à la revue,
mais à un moratoire pour une réflexion systémique sur la politique du tout-routier et ses alternatives »
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Sur le terrain…
Sur le terrain, le constat est sans appel. Localement avec des projets routiers tels que le contournement de Chatenois, le choix du tracé du contournement de Rothau, la rocade ouest de Colmar ou encore la liaison GCO-Entzheim, mais également sur le plan national — La Déroute des Routes recense pas moins d’une centaine de projets routiers en France dont les autoroutes représentent moins de 10 % de ces projets —
les tensions montent à mesure que le gouvernement et les défenseurs de l’environnement s’opposent sur la question des infrastructures routières. Avec l’appel à la mobilisation citoyenne, il est clair que les mois à venir seront cruciaux pour l’avenir des projets routiers en France ».
Pour ce qui concerne la FUB :
« Nous sommes persuadés que le vélo, bien qu’il ne pourra être une solution à tout, a un rôle primordial à jouer dans le contexte d’une politique de mobilité globale (et multimodale). »
peut-on lire dans l’article de Weelz!.
D’ailleurs la FUB et la FNAUT (Fédération nationale des associations d’usagers des transports) unissent leurs voix pour vous présenter un livre blanc : « Vélo et transports collectifs : des alliés pour la transition ».
Toujours sur le terrain…
Sur le terrain des luttes, la saison d’automne de La Déroute des Routes se poursuit. Depuis septembre, près de 10 dates dont des événements se sont ajoutés aux 10 dates initiales. En Alsace, le rendez-vous est fixé le 22 octobre à Kolbsheim pour les 20 ans de GCO NON MERCI. Le même week-end, il y aura du ramdam sur le macadam dans le sud-ouest. D’autres dates en novembre. Le moratoire sur les projets routiers écocidaires reste l’objectif.
Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
milite pour des mobilités douces et durables –
