GCO : la grande arnaque des mesures compensatoires

Déjà évoquées à plusieurs reprises, les mesures de compensation ne remplacent pas réellement ce qui a été détruit. Même si Vinci communique sur les actions que l’entreprise entreprend en matière d’environnement et mesures qu’elle met en oeuvre pour réparer les écocides qu’elle a provoqués sur la nature et la faune liés au chantier du GCO, la réalité est ce qu’avaient prédit les opposants : des mesures non viables. Ils les dénoncent dans un article à lire dans le journal Reporterre ici.

Merci aux membres de notre collectif et avec l’aide d’Alsace Nature, pour le travail de surveillance et la récolte d’informations / confrontations sur le terrain afin de contrer la communication de SOCOS, en change du chantier pour Vinci Autoroute.

L’arnaque des compensations versus Vinci ne nous fait pas oublier et nous le répétons régulière : le projet a été imposé par l’État contre toute logique environnementale. Sept organismes d’État ont rendu des avis négatifs et dans les points faibles du dossier, les mesures compensatoires avaient été jugées insuffisantes.

Imposée par l’État le 31 août 2018, l’autoroute de Vinci est aujourd’hui le triste exemple d’une réalité qui montre que la politique écologique du gouvernement n’a toujours pas compris l’urgence climatique qui impose des décisions courageuses dans l’intérêt de tous et non plus pour « arranger » des multinationales dont l’écologie n’a d’intérêt que si elle peut leur permettre de continuer leur business au service de quelques-uns. La loi Climat est le reflet de cette réalité.
En 2021, Vinci va verser plus d’un milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires alors que l’entreprise a dans le même temps profité d’aides publiques pour faire face à la pandémie du covid-19 en 2020. Deux poids, deux mesures.


Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons, milite pour des mobilités douces et durables