« C’est bien la réduction – et non la fluidification – du trafic routier en ville qui diminue la pollution »
L’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) le confirme dans un rapport : modifier le trafic routier est une nécessité pour améliorer la qualité de l’air.
En France, la mauvaise qualité de l’air extérieur est responsable de 40 000 décès et ce, en dépit de baisses d’émissions de polluants entre 1990 et 2018. Si nos choix individuels peuvent contribuer à changer la donne, la situation ne pourra évoluer sans une baisse significative du trafic routier dans son ensemble.
ADEME
En clair et pour vous la faire courte :
- c’est bien la réduction – et non la fluidification – du trafic routier en ville qui diminue la pollution
- la création de voies de circulation supplémentaires augmente systématiquement le trafic et donc les émissions
😷
Ce rapport ne date pas d’aujourd’hui, il a été publié en octobre 2021…
C’est où que ça a merdé ?
Avec le GCO ils ont tout faux !
C’est bien d’avoir une confirmation d’un organisme d’Etat. Mais son avis sert à quoi face aux lobbyistes qui poussent les élus, l’Etat lui-même, à toujours favoriser le tout-routier ?
L’exemple malheureux de l’A355 de contournement Ouest de Strasbourg est là pour le prouver : à peine 3 % de baisse du trafic routier sur la M35 (portion de l’A35 traversant l’agglomération strasbourgeoise), alors que l’autoroute de Vinci imposée par l’État était censée la délester, malgré la baisse du nombre de poids lourds (PL). Pire, le nouvel axe a confirmé le couloir à camions que notre collectif avait dénoncé. Plus de 4 000 poids lourds en plus sur l’axe strasbourgeois (A355 + A35) par rapport au trafic PL relevé avant la mise en service du GCO. Au final, un an après l’ouverture du contournement, l’impact favorable sur le trafic routier et la pollution est quasi nul.
Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
milite pour des mobilités douces et durables –
