GCO NON MERCI

Alors que le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) vient de publier un 2^ème avis négatif sur le dossier du Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO), le Ministère de l’environnement  a décidé de passer outre et a annoncé cette semaine qu’il délivrera, au concessionnaire du projet, l’autorisation de commencer les travaux !

Même si l’avis du CNPN n’est que consultatif, la procédure légale veut que le dossier soit soumis à une enquête publique avant autorisation pour les travaux définitifs (pour l’instant ne sont autorisés que les travaux préparatoires). Comment le ministre de la transition écologique peut-il annoncer qu’il autorisera les travaux sans même attendre le résultat de cette enquête et l’avis des citoyens ?

A quoi servent  les instances et les procédures si l’Etat lui-même s’assoit dessus dès que les conclusions de ces procédures contredisent ces projets ?

Nous ne pouvons pas admettre que l’Etat, garant du respect des valeurs républicaines, puisse bafouer ainsi l’avis des citoyens.

NOUS RESTONS DÉ-TERRE-MINÉS ET APPELONS A LA MOBILISATION !

Nous restons déterminés et mettrons tout en œuvre pour protéger les 470 hectares de l’emprise travaux du projet : tant sur plan juridique – des recours sont en cours et d’autres à venir – que sur le terrain, prêt à la désobéissance civile dans un esprit de non-violence, est-il important de le souligner.

Nous appelons toutes les personnes impactées ou non, en Alsace ou ailleurs, élus, villageois, paysans, militants de la cause environnementale ou non, sensibles à notre combat et à la protection de la nature, à nous rejoindre et nous aider dans ce bras de fer que nous impose l’Etat pour faire entendre notre droit à voir un avenir sans GCO.

NOUVELLE MARCHE CITOYENNE

Dès ce dimanche 28 janvier, le Collectif GCO NON MERCI organise une marche citoyenne pour dénoncer ce déni de démocratie et pour montrer sa détermination à lutter contre ce projet autoroutier d’un autre âge, qui ne résoudra pas les problèmes de bouchons de l’Eurométropole et des environs, qui aggravera la pollution de l’air en facilitant le trafic européen Nord/Sud, qui détruira des terres agricoles et la biodiversité.