L’abandon de Notre-Dame-des-Lande ne doit pas être un prétexte à…

Depuis la remise du rapport des trois experts nommés par le gouvernement d’Édouard Philippe, Premier ministre, pour réétudier le dossier du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 13 décembre dernier, beaucoup d’encre a coulé, beaucoup de spéculations et de mensonges écrits et dit par des journalistes et/ou éditorialistes notamment au sujet de la zone d’occupation autour de Notre-Dame-des-Landes.
Bien entendu, tout n’est pas bucolique. La situation est complexe. Pour autant, sans tout connaitre des tenants et aboutissants, nous aimons croire à une sortie heureuse pour nos camarades en lutte.

Mediapart a consacré une émission que nous vous conseillons : « Quel avenir pour la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ? ».

L’abandon du projet est acquis !

Il ne peut pas en être autrement. Aujourd’hui, seul le cas de la ZAD préoccupe avec un plan médiatique en place pour préparer l’opinion. Sauf qu’avec l’abandon du projet d’aéroport, l’avenir de la zone d’occupation peut se régler sans l’utilisation de la force si et seulement si l’État à l’intelligence de travailler avec les opposants pour qu’une transition acceptable puisse se mettre en place..

NE PAS ETRE UN PRETEXRE A…

De notre côté, nous continuons à dénoncer l’inutilité du contournement Ouest de Strasbourg. Pour nous, il reste un projet datant du siècle dernier et dont des alternatives peuvent désengorger Strasbourg sans un nouvel axe routier.
La perspective de l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tranché d’ici à la fin janvier par le gouvernement – la DUP tombant le 10 février 2018 – ne doit pas être non plus le prétexte à valider d’autres projets climaticides. Vinci étant le dénominateur commun à nos deux projets, l’idée pourrait être tentante pour l’État.

En tout cas, d’accord avec José Bové :

2018, fins des batailles à Notre-Dame-des-Landes et contre le GCO ?

José Bové évoque une sortie de crise comme pour le Larzac. C’est une idée, tout en sachant également que le mouvement d’opposition à l’aéroport a entamé des discussions en interne avec de nombreux débats sur l’après projet depuis 2014 – voir les 6 points pour l’avenir de la zad. Comme pour nous, l’opposition n’est pas contre juste pour le plaisir de l’être.

Souhaitons-leur la fin d’une bataille, tout en sachant qu’une autre commencera de suite sur l’avenir de la ZAD et des terres, tout comme, souhaitons-nous aussi la fin du GCO.

L’avenir sans aéroport, ni nouvelle autoroute de Vinci, est possible, gardons la foi, ensemble nous sommes plus forts !

Bruno Dalpra,
militant multicasquette,
membre de gcononmerci,