Une législation que sait exploiter Vinci

Faute d’une législation plus contraignante, Vinci exploite les failles du système pour avancer sur son chantier, celui du GCO, où chaque euro économisé est un euro de plus à venir dans la poche des actionnaires.

C’est le cas notamment sur ses obligations légales face aux nuisances sonores où l’entreprise finance ce que le cahier des charges l’oblige à faire, conformément aux seuils fixés par la loi, sur des estimations de bruit calculées à partir d’une autoroute qui n’existe pas encore. En clair : Vinci Autoroute s’arrange pour construire a minima des dispositions réduisant les effets sonores de l’autoroute qu’elle finance. S’il doit y avoir des corrections à faire ensuite et il y en aura, l’argent des contribuables sera mis à contribution au travers d’aides qu’elle sera sollicitée.

C’est la cas également sur les prélèvements d’eau nécessaire pour les chantiers du GCO. Face à la sécheresse, la préfecture demande aux professionnels de réduire au stricte nécessaire les besoins en eau et sur le terrain, selon nos relevés, aucune modération n’est vraiment constatée, d’autant qu’avec 4 forages dans la nappe phréatique, les quantités d’eau puisées ne sont soumises à aucune limite.


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