L’Environnement selon ARCOS/Vinci

Vinci vient de sortir son numéro 2 de Liaison(s) A355. A la lecture de cet exercice de communication, on pourrait penser que finalement cette entreprise est réellement philanthropo-écolo-protectrice. C’est la magie de la communication. Nous ne dévoilerons pas tout, préférant en garder un peu pour plus tard, car si Vinci veut faire croire que l’affaire est dans le sac, la réalité est belle et bien différente.

L’environnement selon Vinci, c’est comme demander à un boucher d’être chirurgien ou à un aveugle de lire les consignes – Ah Vinci, comme à Notre-Dame-des-Landes ou ailleurs, ton greenwashing trompe celui qui ne sait pas !

Donc pour une juste information, il faut mentionner que Vinci s’est fait épingler au moins quatre fois pour des travaux illégaux lors de la campagne des travaux préparatoires. Un dossier est déjà clos et Vinci a choisi de payer l’amende en toute discrétion… Les autres vont arriver au fur et à mesure des instructions. On pourrait rajouter la longue liste de soit disant « mesures d’évitement de réduction et de compensation » qui n’en sont pas ou qui n’auront jamais aucune fonctionnalité ou qui sont juste le fruit d’un rapport de force avec la profession agricole. On utilise des mots « positifs » comme « innovant », « opportunité inédite » et autres terme qui cachent mal l’effet dévastateur de ce projet sur la qualité de nos eaux, sur la biodiversité, sur la qualité de l’air etc. Bref plus Vinci affiche des mesures fantastiques, plus ils reconnaissent que le GCO est un projet destructeur.

Alors oui on peut faire bosser ses stagiaires comm’ mais derrière le conte de Noël que tente de nous raconter cette multinationale vertueuse – suffit de regarder le nombre de casseroles qu’elle traîne – la réalité est toute autre.

Pour Vinci et son GCO, il n’y aura pas de trêve des confiseurs !