La voiture électrique non polluante… vraiment ?

Nos détracteurs pros GCO avancent souvent que les nuisances liées à la pollution de trafic routier vont s’améliorer dans les prochaines années grâce à la migration du parc automobile de la motorisation thermique vers l’électrique.

Or, tenir ces propos c’est d’une part se dédouané de la problématique lié au trafic routier lui-même et d’autre part, un espoir utopique puisque le basculement à une motorisation tout électrique est impossible notamment à cause des métaux rares qui ne permette pas d’envisager une utilisation pérenne. Parmi l’évolution technologique, les poids lourds électriques sont moins avancé que les voitures au fait de leur autonomie énergétique. Le camions sont aujourd’hui l’un des principaux pollueur dans la pollution liée au trafic routier, notamment par les rejets de particules fines.

La voiture électrique n’est pas aussi écologique que veulent prétendre ses adorateurs constructeurs.

Selon une étude de Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), elle produirait beaucoup de particules fines, des particules qui sont l’un des principaux facteurs des maladies respiratoires liées au trafic routier. En France, ils sont plus de 40.000 personnes à décéder prématurés chaque année à cause de ces particules. Plus de 100.000, si l’on élargit les risques dus à la pollution atmosphérique.

Les voitures électriques ne sont pas la panacée contre la pollution de l’air. Tel est le résultat d’une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) publiée fin avril. Contrairement aux véhicules thermiques, les voitures électriques n’émettent ni oxydes d’azote, ni dioxyde de carbone, ni composés organiques volatiles. Elles émettent en revanche une quantité importante de particules fines. La cause : le poids important de leurs batteries, qui contraint les constructeurs à utiliser des pneus plus larges. En frottant sur la chaussée, ces derniers émettent des PM10 (des particules d’une taille inférieure à 10 micromètres), qui finissent leur course dans les poumons des riverains au péril de leur santé.


extrait de l’article Reporterre « Pollution de l’air : les voitures électriques émettent beaucoup de particules fines »
Les différentes sources d’émission de particules. Rapport de l’Ademe

Selon l’ADEME, il n’existerait pas « un écart significatif » entre les émissions de particules des véhicules électriques les plus autonomes (et donc les plus lourds) et les véhicules thermiques récents dotés de filtres à particules[…].

Les défenseurs de la voiture électrique ne vont pas tarder à vouloir contester cette étude en argumentant les faibles rejet en CO2 de ces voitures. Or, sur cet aspect déjà, il y a largement à redire puisque aujourd’hui, la pollution induite à l’énergie nécessaire à la recharge des batteries est loin d’être verte sur l’ensemble du globe.
Nous rejoignons la conclusion de l’article :

Il est donc vain, selon l’organisme public, de parier uniquement sur l’électrification du parc automobile pour réduire la pollution de l’air. Des démarches de sobriété sont également nécessaires : allégement des véhicules, développement de l’écoconduite, des transports en commun, de la marche, du vélo et du covoiturage… Pour respirer un air sain, mieux vaut miser sur les mobilités douces plutôt que sur les SUV électriques.


Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
milite pour des mobilités douces et durables