« La voiture, ça coûte un pognon de dingue »

« La voiture, ça coûte un pognon de dingue », dit Bon Pote. « Souvent réduit au plein d’essence et aux péages, le vrai coût d’une voiture est bien plus important. De quoi vous faire aimer d’autres moyens de transports, et/ou tout faire pour en avoir ? », ajoute le média.

Dans cet article à lire ici, Bon Pote fait le point en quelques clics avec le simulateur de référence du coût d’un trajet en voiture. Selon le calcul, « le vrai coût d’une voiture » en France est de 4525,16 euros, en moyenne et par an. C’est colossale !

Selon le calcul, une voiture coûte en moyenne par an : 4525,16 euros.

« Comme tout simulateur, ce simulateur a des limites et le média les rappelle afin de l’améliorer autant que possible : « comme pour le simulateur ferrypiscine ou avion, l’important est d’avoir un ordre de grandeur en tête afin d’éclairer au mieux les décisions personnelles et publiques », précise le média.


« C’est le coût pour son propriétaire. » dit un anti GCO sur la publication d’un de nos membres. « Il faut rajouter son coût social. – perte de temps dans les bouchons – équipements antibruit ( murs ) – coût des accidentscoût de la pollution/dépollution ( pas chiffré à ce jour ).
Coûts indirects : aménagement, entretien des routes , ponts , viaduc ( exemple pont Churchill ) , des parkings publics. Il y a des études suisses très précises. »

Il a raison. Néanmoins :

Selon nous, il faut distinguer trois coûts :

  • celui de posséder un véhicule, ce que l’infographie propose et c’est important de le matérialiser. A noter qu’ici, par exemple, l’amortissement entre un véhicule neuf et un d’occasion fera varier le coût annuel auxquels d’autres paramètres pourront également influer.
  • ceux induits : coût social – perte de temps dans les bouchons – équipements antibruit (murs) – coût des accidents – coût de la pollution/dépollution.
  • ceux indirects : aménagement, entretien des routes , ponts , viaduc (l’exemple du pont Churchill à Strasbourg construit entre 1964 et 1967 et démoli en 2006 avec les réaménagement pour le tram), des parkings publics.

Dans tous les cas, il ne s’agit pas de faire culpabiliser le/la détenteur/détentrice d’une voiture, juste de matérialiser le coût d’un véhicule.

« Pédagogie » et « mise en œuvre de politiques de mobilité efficaces »

La pédagogie, c’est aux pouvoirs publics de la mettre en œuvre en trouvant les leviers pour expliquer et surtout sortir de la dépendance qui oblige par exemple l’utilisation d’une voiture personnelle pour se rendre à son travail parce qu’aucune offre alternative existe sur le territoire de l’habitant. Il convient de souligner que nous sommes conscients qu’il n’y aura pas de solution adaptée à tous. Toutefois, si une partie des utilisateurs pouvait échanger leur voiture contre un autre moyen de transport, cela représenterait une réelle avancée pour tous. Pour faire face aux défis écologiques et de santé publique, il est essentiel de prendre en compte une vision d’ensemble. C’est d’ailleurs ce qui fait cruellement défaut à une partie de nos dirigeants politiques, à l’exemple de Frédéric Bierry, qui occupe actuellement la présidence de la Collectivité européenne d’Alsace et c’est préjudiciable.

Il convient de garder à l’esprit que la pédagogie et la mise en œuvre de politiques de mobilité efficaces sont les deux aspects à prendre en compte.


Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
milite pour des mobilités douces et durables