Des anti-GCO dans la bataille des municipales.
Un article de Rue89 Strasbourg « Le GCO s’invite dans les campagnes municipales des communes traversées par l’autoroute » fait le tour des camarades qui ont fait le choix de s’engager dans les élections municipales 2020 dans les communes concernées par le GCO.
Le GCO s’invite dans les campagnes municipales des communes traversées par l’autoroute
Le collectif est riche de la diversité qui le compose où chacun était libre d’agir ou pas dans les élections municipales des 15 et 22 mars prochains…
Certains maires contre le projet ne se représentent pas. C’est le cas de Dany Karcher à Kolbsheim, de Michel Bernhardt à Breuschwickersheim ou encore, de Luc Huber à Pfettisheim (fusionnée avec Truchtersheim). Dans les trois cas, une liste dans la continuité à dénoncer l’impact du contournement tout en prenant acte de sa réalisation finale et donc de préserver leurs communes respectives des nuisances à venir, est au coeur des préoccupations pour les 6 prochaines années.
Ailleurs, dans d’autres communes anti-GCO, le maire sortant bride un nouveau mandat. C’est le cas à Griesheim-sur-Souffel avec René Wunenburger ou à Stutzheim-Offenheim avec Jean-Charles Lambert. Eux aussi, auront à coeur de gérer l’après-GCO.
Pour certaines autres communes – pour mémoire, elles sont 22 concernées par le tracé du GCO – différentes équipes se sont organisées pour contester ces maires qui n’ont jamais réellement agir à dénoncer le projet (voir l’article de Rue89 Strasbourg qui en évoque quelques-unes). Parmi elles, d’autres maires ne se représentent pas comme à Ernolsheim-sur-Bruche où il y aura une liste d’opposition à la liste issue du maire sortant.
Le seul bémol sera à Vendenheim où la traîtrise du maire sortant à avoir signé un protocole d’accord avec Vinci alors 82% des votants à la consultation citoyenne des 16 et 17 février 2018 demandait à la commune de ne pas a signer, ne verra pas d’opposition lors de ces élections.
Le combat pour une justice climatique et sociale se poursuit
Quelque soit le résultat aux soirs du 15 et/ou 22 mars, il y aura des maires et conseillé.e.s municipaux qui poursuivront avec nous la lutte sur la route de Vinci. Nous continueront à demander haut et fort la mise en place de l’écotaxe en Alsace (appliquée aux poids lourds). Nous poursuivront notre soutien actif au mouvement pour le climat. Le GCO reste l’exemple malheureux de la réalité politique environnementale de la France sur le terrain (7 avis négatifs d’organismes d’Etat), face aux discours d’Emmanuel Macron, de son gouvernement ou des responsables politiques qui nous assurent que, cette fois-ci, promis, ils seront à la hauteur des enjeux actuels : climatiques, énergétiques, de santé publique, de biodiversité… et puis… blabla !!