GCO NON MERCI

Nicolas Hulot a fait son mea-culpa jeudi dernier sur le plateau de L’Emission politique sur France 2 et a notamment évoquer le GCO qu’il a qualifié de « bêtise écologique ».

Durant ses 15 mois comme ministre, @N_Hulot a hérité de dossiers compliqués, qui l'ont obligé à des compromis : "à un moment donné, j'étais coincé" #GCO #LEmissionPolitique pic.twitter.com/iOZjnkMqaS

— L'Emission politique (@LEPolitique) 22 novembre 2018

Que dire… quoi penser ?!!

Au sein du collectif, nous sommes nombreux à avoir une certaine amertume vis-à-vis du personnage, déçu aussi certainement par les espoirs qu’il avait nourri malgré lui lors de sa nomination en tant que ministre de l’Écologie, et la réalité des faits ensuite.

Les propos qu’il a tenu jeudi résonnent un peu comme de la mauvaise foi lorsqu’il évoque notamment le fait que le projet était soutenu par des élus locaux. De quels élus voulaient-ils parler? Car ici, tout le monde sait que tous les élus ne sont pas favorables au projet. Le collectif et de nombreuses personnes l’ont interpellé à de multiples reprises. Le rencontrer a été fastidieux et quand enfin une délégation a pu le voir (c’était quelques jours avant sa démission), il avait déjà fait certains arbitrages.

Jeudi soir, ou bien il n’a pas tout dit ou bien il s’est arrangé d’une certaine vérité. Parce que lorsqu’il dit « que Paris ne décide pas tout », ce n’est pas totalement vrai au regard d’autres décisions prises sur d’autres projets.
Aujourd’hui, quoi qu’il dise, il restera celui qui a enclenché la finalisation d’un processus qui a conduit le préfet Marx à valider l’autorisation unique.