GCO : Des gendarmes très présents pour protéger Vinci

Mercredi 10 mars, une quarantaine de militant.es anti-GCO se sont mobilisé.es sur les chantiers de l’autoroute de Vinci à l’Ouest de Strasbourg – retour sur l’action ici – Imposée par l’État contre toute logique environnementale, les chantiers bénéficient d’une protection militaire qui réduit toute action de désobéissance civile que nous tentons de faire.

Preuve une fois encore lors de cette dernière opération qui a vu débarquer une cinquantaine de gendarmes à Kolbsheim pour évacuer nos courageux/euses camarades de l’ancienne ZAD au coeur de la forêt de Kolbsheim qui a disparu.


Pas de violence,
mais des amendes…

Dans un esprit pacifiste, le chantier à Kolbsheim a été arrêté une quarantaine de minutes. A l’arrivée des gendarmes, des contrôles et relevés d’identité ont été effectués, puis plusieurs dizaines d’amendes ont été dressées, notamment pour non-respect des contraintes sanitaires qui n’autorise pas de regroupements de plus de six personnes. Le site a ensuite été évacué. A noter que l’ensemble des manifestants portaient le masque.

A Duppigheim, les gendarmes ont laissé faire notre action au faite d’être en périphérie du chantier, mais aussi parce que nous nous étions engagés à rester par groupe de six personnes.

Un chantier Vinci sous haute protection !

Nos détracteurs raillent nos actions. Certain.es militant.es plus radicaux les trouvent « gentilles » ou « pas assez musclées ». La question pacifiste de notre manière d’agir également critiquée parfois. Mais force est de constater que depuis le démarrage des travaux officiels à l’automne 2018, Vinci a bénéficié d’une protection de l’État comme rarement un chantier privé a tiré parti. Après l’évacuation de la ZAD du Moulin en septembre 2018 par 500 gendarmes mobiles, un escadron est resté stationné plusieurs mois. Malgré de nombreuses tentatives de faire entendre notre opposition, entre repressions systématique et justice pour des dizaines d’ami.e.s et camarades, faute d’avoir été des milliers à agir, nous n’avons pas réussi à stopper le rouleau compresseur Vinci. Un échec qui a fait mal et fait mal encore… osons le dire. Pour autant, l’Etat et Vinci n’auront jamais notre résignation.