NON à la criminalisation des luttes sociales et écologiques

L'ETAT CONTINUE DE MENER LA VIE DURE AUX MOUVEMENTS ÉCOLOGISTE ET AMI·ES, IMPULSÉ PAR UNE MACRONIE QUI S'ENFERME DANS SON DÉNI FACE À L'URGENCE CLIMATIQUE ET SOCIALE.

Le gouvernement s’acharne décidemment sur le mouvement écologiste, syndical, paysan et sur les Soulèvements de la terre. Après la collusion extrêmement perturbante entre la vague d’arrestation de 15 personnes par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) la semaine dernière où 22 personnes au total ont été mis en garde à vue et la dissolution des Soulèvements de la Terre, une série de nouvelles convocations pour « garde-à-vue » a été annoncée pour le mercredi 28 juin.
5 représentants associatifs et syndicaux CGT, Solidaires, Confédération Paysanne, Bassines Non Merci et 3 militants des Soulèvements de la Terre mis en cause dans la procédure de dissolution sont en effet convoqués dans 6 gendarmeries simultanément pour “organisation d’une manifestation interdite à Sainte-Soline” en octobre et mars dernier.
Pour les soutenir, des rassemblements sont prévus devant les différentes gendarmeries concernées, à l’appel d’une inter-organisation – à lire ici.

Dans sa « guerre déclarée » contre le mouvement climat et social, le gouvernement, en plus de cibler les écologistes et syndicalistes, s’attaque également à d’autres organisations qui prônent la désobéissance civile comme ATTAC ou Extinction Rebellion qui sont dans le viseur des autorités. Face à cette pression inédite, nous nous devons d’être solidaire les uns avec les autres.

Ami·es des Soulèvements, militant·es écologistes, engagé·es dans la lutte sociale, syndicalistes, citoyen·ne·s solidaires, soyons toutes et tous mobilisé·es partout en France pour dire « STOP » à la criminalisation de fait de nos luttes sociales et écologiques dans laquelle le gouvernement macroniste veut nous enfermer.

ON NE DISSOUT PAS UN SOULÈVEMENT.
NOUS SOMMES LA NATURE QUI SE DÉFEND !

POUR UNE JUSTICE SOCIALE ET CLIMATIQUE !

En Alsace, les ami·es des Soulèvements donnent rendez-vous ce mercredi 28 juin, à 19h, devant les préfectures de Strasbourg et Colmar pour marquer « notre soutien aux Soulèvements de la Terre, aux ami·es et camarades militant·es et syndicalistes ciblé·es par l’Etat. ».

L’APPEL :

Nous sommes près de 300 à Strasbourg à nous être retrouvé·es  mercredi 21 juin à la suite de l’annonce de la dissolution des Soulèvements de la Terre par le gouvernement. Cette décision, qui intervient plusieurs semaines après l’intense répression de Sainte-Soline, et de nombreuses arrestations, marque un pas de plus inacceptable dans la criminalisation généralisée des combats sociaux et des luttes écologistes.

Ainsi, avec ou sans l’étiquette des Soulèvements de la Terre, face au désastre écologique en cours, aux crimes écocidaires dont le gouvernement et les lobbys de l’agro-industrie se rendent chaque jour coupables, le mouvement pour la défense des terres, de l’eau, du vivant ne s’arrêtera pas.

Car nous sommes chaque jour toujours plus nombreuses et nombreux à penser que la perspective d’une écologie radicale fait sens. L’appel est donc lancé, ce mercredi 28 juin à 19 heures, devant la Préfecture de Strasbourg (et Colmar) pour nous retrouver dans un rassemblement festif.

Retrouvons-nous, prenons la parole, affichons notre opposition à cette dissolution, nos soutiens à nos camarades arrêté·e·s ces dernières semaines et pour la libération des celleux qui sont aujourd’hui en détention. Retrouvons-nous pour que se poursuivent les combats contre ce gouvernement et sa politique ultra-violente et répressive.  

Mercredi 28 juin 2023, 19 heures,

STRASBOURG, Préfecture (République),
amenez vos instruments, vos discours, vos plus beaux masques colorés et d’animaux, vos ombrelles et parapluies, etc.

COLMAR, Préfecture (Av. de la République)

Pour celleux qui protègent le vivant ! 
Les ami·e·s  des Soulèvements
Publié


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