Fév 01 2017 février 1, 2017 mai 17, 2023 Non Commentaire de Camille

Déterminés, unis, nous sommes toujours là !

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Les événements de la semaine du 23 au 29 janvier sont-ils une explication à l’augmentation de la mobilisation lors de la quatrième marche des cabanes ? Peut-être… peut-être pas ! En tout cas, le déploiement de Vinci sur l’emprise du projet GCO était dans toutes les conversations ainsi que les exploits des uns et des autres sur la résistance qui s’organise : entre celles que l’on voit et celles plus administrative. Comme nous le disons depuis quelques jours : « Vinci n’a pas encore gagné le droit de construire son autoroute ». Aux procédures déjà engagées, d’autres arrivent !

Une mobilisation plus forte !

Dimanche 29 janvier, nous avons marché pour la quatrième fois. Déterminés et mobilisés, nous étions 380 marcheurs selon notre comptage, 450 selon les gendarmes, au moins 400 à l’arrivée à Griesheim-sur-Souffel.

Une chose est certaine :
la mobilisation était plus forte !

Au départ, c’est Jean-Charles Lambert (maire de Stutzheim) qui a accueilli les marcheurs – photo ci-contre.

Peu après 10h, le cortège s’élance à l’assaut des chemins pour rejoindre Griesheim, entre Pfulgrisheim et Dingsheim.

: Un message clair !

: Convergence des luttes

: 400 personnes présentes !

gcononmerci 2017-0129 4ème marche des cabanes « Stutzheim - Griesheim » (52)

Puis, c’est Gaston Burger (maire de Dinsgheim) « qui a pris le bâton du guide pour fournir informations et commentaires sur le parcours « rive droite » de la Souffel, ce cours d’eau au passé tumultueux qui sépare les bans de Dingheim et de Griesheim-sur-Souffel » (source DNA).

La marche est aussi l’occasion de toucher du regard ce que le projet GCO menace. De découvrir des lieux que l’on ne perçois pas toujours des départementales environnantes. Un cours de botanique est donné aux marcheurs-militants permettant la découverte du « saule têtard », dont les villageois avaient pris l’habitude de couper chaque hiver certaines branches pour en faire du bois de chauffage bon marché.

Sur le chemin, un montage fait à l’aide de ballons a permis de matérialiser le pont qui enjamberait la Souffel. Un chemin qui serait condamné si l’autoroute venait à voir le jour. Ici, nous sommes dans un environnement agricole et pourtant, des lieux de vie existe. C’est ça aussi l’intérêt de nos marches !

gcononmerci 2017-0129 4ème marche des cabanes « Stutzheim - Griesheim » (34)

A l’arrivée René Wunenburger (maire de Griesheimsur-Souffel) a reçu chaleureusement "l’impressionnante cohorte de pèlerins anti-GCO" rapporte les DNA, "avant de l’inciter à poursuivre ce qu’il a appelé « notre combat à retardement ». Car même si les travaux préparatifs de forage ont démarré, « il faut poursuivre la lutte pour ralentir tant que faire se peut l’ouverture des travaux » a dit le maire avant de motiver les troupes en affirmant, plein de conviction, que « rien n’est perdu »." … Rien n’est perdu, puisqu’aux procédures déjà engagées, d’autres vont venir grossir le dossier juridique. Sur le terrain, la semaine a été marquée par plusieurs actions.

Pour sa part, André Jacob (maire de Pfulgriesheim) a annoncé la prochaine marche du 12 mars qui traversera le ban de son village pour rallier la cabane de Pfettisheim.
Pour finir, Maurice Wintz, vice président d’Alsace Nature et coordinateur de notre collectif, a insister sur l’emmerdement maximal. Les manières de procéder d’ARCOS/VINCI ne sont pas correctes. Il veut réaliser en 6 mois ce que tout travaux de ce type mettrait deux ans minimum. Toute cette précipitation n’a aucun sens puisque VINCI a demandé une prolongation de la DUP dont l’échéance des 10 ans arrivera en janvier 2018.

A l’issu des prises de parole, les marcheurs ont pu profiter de boissons et saucisses chaudes proposées par la ferme Klein de Griesheim. Nous étions sur leur exploitation. Non loin du lieu d’arrivée, la cabane anti-GCO de Griesheim/Pulgrisheim recevait la visite de quelques militants.