ENQUETE PUBLIQUE 2018 – DOSSIER GCO (ARCOS)- impacts sur l’EAU

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[ENQUÊTE PUBLIQUE GCO] IMPACTS LIES A L’EAU

ADEVIE

Remarques et questions concernant le dossier de la loi sur l’eau

Enquête publique – avril 2018 – dossier ARCOS

Remarques  préalables

Il s’agit d’un dossier complexe fait par des « spécialistes » (hydrogéologues ?) connaissant parfaitement le sujet et ses requis règlementaires et légaux :

  • difficultés à trouver les renseignements car éparpillés dans plusieurs dossiers
  • dossier très technique avec un vocabulaire spécial (certains termes sont explicités dans un glossaire)

Cela nécessite une lecture complète en vue de trouver des pistes pour exiger des compléments d’information ou pour invalider des choix de solutions techniques, souvent choisies à minima.

QUESTIONNEMENTS

  • dimensionnement des ouvrages (ponts, viaducs, traversées de rivières ou de ruisseaux)

L’hypothèse choisie est la crue centennale, compte tenu de la durée de la concession (54 ans) et le concessionnaire ne prend aucun risque sur les ouvrages dont il est directement responsable

  • dimensionnement des bassins de dépollution

Ils sont situés aux différents  points bas  et destinés à traiter la pollution chronique récupérée sur les parties étanches de l’autoroute. Ces bassins ont été dimensionnés  pour une pluie de 2heures annuelle ou bisannuelle. Les statistiques pluviométriques qui ont servi à ces calculs sont celles d’Entzheim jusqu’en 2012.

Questions à poser :

  • Pourquoi cette hypothèse à minima pour le dimensionnement des bassins, alors qu’une hypothèse beaucoup plus sévère est choisie pour le dimensionnement des ouvrages ?
  • Pourquoi a-t-on pris les relevés d’Entzheim  et les a-t-on traités de façon stationnaire sans tenir compte de l’évolution et de la dégradation notable du climat de cette dernière décennie ?
  • Pourquoi n’a t-on pas pris en compte  les  phénomènes exceptionnels ?  épisode cévenol avec pluie  de plus de 100 mm, sur un bassin très localisé comme  par exemple, Kuttolsheim,  Romansviller et bien d’autres en 2017
  • traitement de la pollution collectée

Le système d’épuration choisi devrait servir :

-à écrêter les rejets (= les étaler dans le temps)

-à rabattre la pollution d’environ 75% par déshuilage et décantation, mais comme dit précédemment , les bassins sont sous- dimensionnés,  de conception technique simpliste , et peu sûrs car un risque de remise en suspension de la pollution accumulée existe ( les bassins ne sont vidés qu’au bout de 5 à 10 ans.

Questions à poser :

  • Pourquoi avoir choisi une solution à minima ? Ne devrait-on pas prendre les mêmes hypothèses que pour le dimensionnement des ouvrages d’art ?
  • Est ce que le concessionnaire compte sur la déclaration de catastrophe naturelle pour ne pas se sentir responsable dans le cas d’un événement majeur ?
  • Normes de rejet

La réglementation prévoit des normes pour le rejet dans le milieu naturel, ainsi que des contrôles à faire par le concessionnaire. La simulation montre qu’avec une pluie de référence de 2h bisannuelle, la norme de pollution à tenir sera dépassée sur le bras de la Souffel

Questions à poser :

  •  Que se passera t-il en cas d’épisode exceptionnel ?
  • Est ce que le bassin est by-passé et est-ce que toute la pollution rejoindra le milieu naturel ?
  • Pourquoi seulement un contrôle mensuel  et pas après chaque épisode pluvieux où le lessivage des sols pollués induit une charge importante?
  • Inondations

Le traitement du bassin de la Souffel et de ses 3 affluents a été saucissonné par cours d’eau

Questions à poser :

  • pourquoi les simulations de crue de ces cours d’eau s’arrêtent à l’entrée  amont des habitations des villages concernés ( Dingsheim, Griesheim et Pfulgriesheim)?
  • Pourquoi la simulation de crue n’a t’elle pas été faite en aval de la confluence des 4 ruisseaux sur la zone de protection rapprochée des pluies de captage d’eau potable de Lampertheim ?
  • Pourquoi n’a t-on pas étudié davantage le risque de pollution de la nappe souterraine liée à un apport massif de pollution chronique suite à un évènement exceptionnel ? (ce risque de transfert des eaux de surface vers la nappe est juste évoqué)
  • Impact avec d’autres projets en cours ou à venir

Sur le bassin du Musaubach Lingenheld est en train de construire une unité de méthanisation dont les eaux pluviales (lessivage de la plate- forme) vont aller dans le milieu naturel après décantation par création d’un deuxième rejet en amont de celui qui existe déjà.. l’Autorité Environnementale a recommandé un traitement en station d’épuration de Griesheim /Souffel.

Impact sur le projet de renaturation de la Souffel.

Questions à poser :

  • Pourquoi n’y a t-il pas de prise en compte de ce projet en particulier lors de la destruction de zones humides qui seront compensées dans un autre bassin ?
  • Pourquoi n’a t-on pas tenu compte, dans le cadre du dimensionnement de l’ouvrage qui enjambera la Souffel, de la restauration des zones humides qui va être impossible à cet endroit parce qu’il sera en transformé en goulet du fait du passage prévu d’un chemin d’exploitation, d’une éventuelle piste cyclable, d’un passage grande faune et d’un lit de rivière réduit à sa plus simple expression ?

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