Privatisation d’un tronçon de l’A5 Allemande à hauteur d’Offenbourg : Vinci à la manœuvre !

La réalité est essentiellement une opération financière…

Les promoteurs du Grand Contournement Ouest de Strasbourg argumentent depuis des années le bien-fondé du projet consistant à désengorger Strasbourg aux heures de pointe et de réduire la pollution.

Or, en réalité, ni l’un, ni l’autre n’est vrai. D’une part, le trafic de transit ne représente qu’un infime parti du trafic : 3 000 camions sur les 16 000 qui empruntent l’A35 à hauteur de Strasbourg (jour ouvrable) et d’autre part, 86 % des utilisateurs actuels, continueront d’entrer à Strasbourg par le nord ou le sud sans emprunter le contournement. Ce n’est pas nous qui l’inventons, ce sont les chiffres du rapport officiel remis en 2013.

Les masques tombent !

Non, le GCO ne sert pas aux Strasbourgeois, il permettra à Vinci d’avoir le contrôle de l’axe paneuropéen Nord-Sud

Strasbourg se trouve sur un axe majeur entre Cologne – Bâle – Milan

Dans l’émission De l’autre côté du Rhin, sur France Bleu Alsace jeudi 16 mars, nous apprenons qu’un tronçon de l’A5 Allemande, à hauteur d’Offenbourg, dans le Ortenau, est en cours de privatisation. Qui est à la manœuvre ? VINCI. La multinationale avance masquée. Ce n’est pas son nom qui apparaît au-devant de la scène. Les habitants du secteur n’ont pas encore fait le rapprochement entre ce qui se passe chez eux et chez nous… et pour l’instant ça marche !
Or, au regard de ces éléments, on constate que la réalité locale n’est pas celle qu’on voudrait nous faire croire. Le projet GCO ne sert pas aux Strasbourgeois. L’autoroute à péage de Vinci s’inscrit dans une logique plus européenne dont le but est la prise de contrôle intégrale de l’axe paneuropéen Nord-Sud avec de chaque côté du Rhin, une zone payante : Strasbourg sur l’A35 (A355) et Offenbourg sur l’A5.
Par conséquent, nous avons donc raison de dire que ce projet est inutile, destructeur et imposé. Les vraies raisons sont purement économiques et ne servent pas l’intérêt général.

La réalité : réduire le trafic et mettre en oeuvre des mobilités alternatives

Réduire le trafic routier par la mise en œuvre d’alternatives, seules solutions réelles et concrètes pour interagir sur la circulation est la réalité face aux enjeux écologiques et de santé publique. Nous avons des propositions : elles sont ici. :


Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
milite pour des mobilités douces et durables