GCO : Une histoire Belge qui n’a pas la frite !

« Tomber dans le panneau, passer au tiroir caisse et avoir le sentiment de s’être fait volé contre son gré… »

Bruno Dalpra

En marge de la semaine parlementaire européenne à Strasbourg, un eurodéputé Belge s’est faite prendre au piège et s’est retrouvé sur le GCO. Très en colère, selon l’encarte En diagonale (voir la coupure de presse), il ne faudrait pas qu’une histoire de panneaux routiers soit la goute d’eau qui fasse couler la capitale européenne.

Rappelons que le ministère des Transports s’est dit favorable à la correction de la signalétique si les collectivités s’entendent – info Rue89 Strasbourg du 20 janvier 2022. Ainsi, il est urgent que Frédéric Bierry et madame la Préfète de la région Grand Est et du Bas-Rhin s’accordent pour soutenir les 8 200 signataires de la pétition rendez-nous Strasbourg.

Un mensonge de plus…

Rappelons (bis) que l’ouverture du GCO s’est accompagnée d’une modification de la signalétique faisant disparaitre l’indication « Strasbourg » vers l’accès gratuit en suivant l’A4/A35 au nord et l’A35 au sud en amont et aval de l’A355 de contournement ouest de Strasbourg. Ainsi, initialement vendu pour contourner la capitale alsacienne, le GCO s’est transformé en un nouvel accès. Une tromperie dénoncée depuis un mois maintenant, un mensonge de plus qui vient s’ajouter à une longue liste de méfais que nous n’avons pas manqué de dénoncer au cours de ces dernières années, à l’exemple de la… signalétique en janvier 2019 :

Nous l’avions prédit !

La manœuvre de l’État au service de Vinci d’orienter l’automobiliste sur le GCO et donc, de le faire passer par le tiroir-caisse pour se rendre à Strasbourg, a été démasqué dès l’ouverture de l’A355. La mobilisation engagée depuis fin décembre commence à faire bouger les lignes, mais il aura fallu qu’un eurodéputé Belge exprime sa fureur de s’être fait avoir pour que l’aspect du « racket » organisé prenne un sens plus « officiel ».

Sur le terrain, toute cette affaire rassemble le mécontentement… à l’unanimité ! Un exploit !!

Dans le MAXI-FLASH du 24 janvier, Eric Vial, l’homme aux 16 000 partages, embarqué dans une histoire de panneaux pour ne pas y tomber, revient sur les raisons qui l’ont poussé à dénoncer la tromperie organisée au service d’ARCOS/Vinci, en parallèle de la pétition lancée le 27 décembre dernier par Bruno Dalpra, membre de notre collectif.

La pétition c’est par-là :

Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
milite pour des mobilités douces et durables

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