Climat : la poudre de perlimpinpin ne prend plus !

Face au 150 citoyens de la Convention Citoyenne pour le Climat, Emmanuel Macron a enchaîné lundi 14 décembre les contre-vérités pour justifier ses reniements.

Le Président a fait plusieurs propositions. Sauf que ces annonces sont de la poudre de perlimpinpin pour embrouiller l’opinion.

Emmanuel Macron a trahit sa parole de reprendre les 146 propositions issues de la Convention Citoyenne qu’il avait accepté sur les 149 soumises. A l’arrivée, la future loi est loin de la feuille de route établis par les membres de la convention. « Les mesures que nous proposons sont toutes amoindries » disent-ils.

En novembre, Novethic avait dressé un premier bilan en demi-teinte, quatre mois après la conférence de presse du Président (juin 2020). A lire ici :

Fin juin, le Président de la République, Emmanuel Macron, s’est engagé à soutenir « sans filtre » 146 des 149 propositions élaborées par la Convention citoyenne pour le climat. Quatre mois plus tard, Novethic dresse un premier bilan en demi-teinte. Si un tiers des mesures ont bel et bien été reprises, entièrement ou en partie, les sujets les plus polémiques ont pour l’heure été reportés, voire écartés. Or, pour les citoyens, il est important de reprendre l’ensemble des propositions pour ne pas briser leur cohérence. 

Un référendum pour modifier la constitution…

Dans les annonces faite par le Président, il propose d‘inscrire la biodiversité et l’environnement dans la constitution. Mais pour en faire quoi ? Avec le détricotage du code de l’environnement opérés depuis des mois, voire des années, aucune garantie d’avoir une sanctuarisation significative pour la défense de la biodiversité et l’environnement.
Cela fait 3 ans qu’Emmanuel Macron nous balade avec des discours d’intention alors que la réalité sur le terrain est tout autre, à l’image du Grand contournement ouest de Strasbourg (GCO) imposé par l’Etat contre toute logique environnementale.

Des propositions pour masquer l’inaction

Le ton était virulent, l’émotion palpable, les débats toujours prêts à exploser. «Nos mesures sont comme un arbre à planter. Quand nous vous l’avons présenté, il était très beau avec un feuillage touffu. Mais vous êtes en train de couper toutes les branches. Vous le défigurez! Il ne va rester plus que le tronc», s’est emporté Pierre.

REPORTERRE – Climat : un référendum pour masquer l’inaction

Voir la vidéo intégrale de la rencontre du lundi 14 décembre :