GCO : la grande arnaque des mesures compensatoires
– mise à jour le 12 octobre 2023
Déjà évoquées à plusieurs reprises, les mesures de compensation ne remplacent JAMAIS ce qui a été détruit. Preuve en est une fois encore avec l’autoroute de contournement ouest de Strasbourg.
“ Une idée bluffante. Plutôt que d’interdire certains projets d’aménagement, les pouvoirs publics demandent que leurs impacts soient « compensés » par la restauration et/ou la protection d’écosystèmes similaires à ceux détruits[…].
Sur le papier, la compensation permet potentiellement de générer encore plus de biodiversité que si le projet n’avait pas lieu ! Dans les faits, ce n’est pas ce qui arrive ”, explique Anne-Claire Poirier dans un article publié dans VERT.

L’arnaque des compensations versus Vinci [1] ne nous fait pas oublier cette réalité : le projet du GCO a été imposé par l’État contre toute logique environnementale. Dix avis défavorables (sept au moment du démarrage des travaux en septembre 2018) ont été rendu et tous ont pointé les faiblesses du dossier sur les mesures compensatoires, jugées insuffisantes.
Même si Vinci communique sur les actions que l’entreprise entreprend en matière d’environnement et mesures qu’elle met en œuvre pour réparer les écocides qu’elle a provoqué sur la faune ou la flore généré par la chantier du GCO, la réalité est ce que nous avions prédit : des mesures non viables pour cette faune ou flore déplacée. Et 80 % de la surface aménagée était déjà un milieu naturel [2].
Nous le dénonçons dans un article à lire dans le journal Reporterre.
GCO : la grande arnaque des mesures compensatoires
Les mesures compensatoires mises en œuvre après l’écocide que constitue l’autoroute de contournement de Strasbourg, construite par Vinci, sont souvent non viables pour la faune ou la flore déplacée, dénoncent des opposants. Et 80 % de la surface aménagée était déjà un milieu naturel… lire la suite
– REVUE DE PRESSE –
A lire cet article sur le #GCO et les fameuses mesures compensatoires que l’Etat et #Vinci ont juré « exemplaires ».
Début d’un mauvais feuilleton et nous n’avons pas fini de lire ce genre de chose. Ce que montre cet article c’est la partie supérieure de la partie immergée de l’iceberg et la partie non visible pour l’heure est infiniment plus grande.
Toujours un plaisir de lire que la Préfète de la région Grand Est et du Bas-Rhin répond qu’il y a eu plein de contrôles et aucun « rapport en manquement administratif ». Pourtant j’ai dans mon ordinateur celui relatif au contrôle du 01/10/18… pout les autres nous attendons encore, depuis 2 ans, qu’on réponde à notre courrier les demandant…Comment avoir une once de confiance dans ces conditions ?
STEPHANE GIRAUD, DIRECTEUR D’ALSACE NATURE, LE 29 AVRIL 2021
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Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons, milite pour des mobilités douces et durables –
— NOTE(S) —
- Imposée par l’État le 31 août 2018, l’autoroute de Vinci à l’ouest de Strasbourg est le triste exemple d’une réalité où l’argent prévaut. La politique écologique du gouvernement n’a toujours pas compris l’urgence climatique qui devrait nous obliger à prendre des décisions courageuses dans l’intérêt de tous et non plus pour « arranger » des multinationales dont l’écologie n’a d’intérêt que si elle peut leur permettre de continuer leur business au service de quelques-uns. La loi Climat est le reflet de cette réalité.
A titre d’exemple, en 2021, Vinci a versé plus d’un milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires, alors que l’entreprise a dans le même temps profité d’aides publiques pour faire face à la pandémie du covid-19 en 2020. Deux poids, deux mesures. / note1 ↩︎ - Un grand merci aux membres de notre collectif et avec l’aide d’Alsace Nature, pour le travail de surveillance et la récolte d’informations-confrontations sur le terrain afin de contrer la communication de SOCOS, en charge du chantier pour Vinci Autoroute. / note2 ↩︎