[REVUE DE PRESSE] Le prochain Notre-Dame-des-Landes sera-t-il alsacien ?

« Un projet d’autoroute s’apprête à démolir 500 hectares de champs et forêts près de Strasbourg. Le ministre Hulot a déjà dit oui. Mais localement, les résistances s’aiguisent. » introduit le Nouvel Obs.

GCO. Trois lettres qui signifient « Grand contournement ouest » et pourraient bientôt prendre la suite d’un autre acronyme devenu célèbre : NDDL. Oui, on parle bien de Notre-Dame-des-Landes.

Le GCO n’est certes pas un aéroport, mais une autoroute, l’A355, dont le rôle est, comme son nom l’indique, de permettre à une partie du trafic routier de contourner une grande ville – en l’occurrence Strasbourg. Comme l’aéroport nantais, ce projet est jugé inutile, coûteux, obsolète et destructeur par un certain nombre d’opposants, regroupés notamment au sein du collectif GCO Non Merci.

Un constat, d’abord, est unanimement partagé : celui d’une capitale alsacienne asphyxiée par les 164.000 à 200.000 autos, motos et poids lourds qui la traversent tous les jours via l’A35. Outre le fait qu’il crée des embouteillages monstres et d’importantes nuisances sonores, ce trafic sature l’air avec les cochonneries s’échappant des pots d’échappement.

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Une commission d’enquête publique a établi en 2008 que le report net du trafic sera de seulement 4,6%. Au point que ladite commission a jugé que « le désengorgement n’est ni l’enjeu ni l’objectif du GCO ». Un rapport du cabinet indépendant TTK a estimé le report de trafic à 6 %, une autre, plus favorable au projet, jure qu’il pourra s’élever à 14%. Dans tous les cas, c’est peu.

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Asperges, crapaud et hamster …
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Insuffisance…
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Mini-ZAD
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Le prochain Notre-Dame-des-Landes sera-t-il alsacien ?

photo chapo : journée de mobilisation en soutien aux expulsés de Notre-Dame-des-Landes, place Kléber à Strasbourg – janvier 2016