Palmarès de l’écologie 2016 en France : le Bas-Rhin 84ème sur la question de la qualité de l’air !

L’hebdomadaire La Vie en partenariat avec France Bleu ont classé les 96 départements français sur huit critères, dont la qualité de l’air, de l’eau, l’agriculture bio ou encore les énergies renouvelables.
L’Alsace n’est pas une région-modèle en matière d’écologie et ce n’est pas avec le projet GCO que cela va s’améliorer ! Respectivement 51ème et 64ème, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin ont encore beaucoup à faire : l’écologie ce n’est pas qu’une affaire d’ « écolos bobos » !
Point noir pour le Bas-Rhin : l’agenda 21 et la qualité de l’air.
Le département se place dans les derniers avec 12 autres départements.

La qualité de l’air, parlons-en !

‘La qualité de l’air’, l’un des arguments phares de Roland Ries, maire de Strasbourg, justifiant son revirement d’opinion sur le projet, conditionné à une requalification de l’A35 en boulevard urbain. Posture politicienne à des fins électoralistes sur le dos du bon sens : opposé hier et aujourd’hui favorable !
Or, cette qualité de l’air dégradée par divers pollutions n’est pas uniquement concentrée le long de l’A35 traversant Strasbourg. Dans les faits, il existe bien une pollution que les populations vivant à proximité de l’autoroute actuelle subissent. C’est un facteur de santé publique qui ne peut pas être ignoré et nous ne l’ignorons pas. Pour autant, l’étaler encore un peu plus dans des secteurs à l’Ouest de la capitale alsacienne par un contournement est irresponsable. Ce ne sont pas les quelques véhicules qui seraient enlevés de la circulation qui permettraient une baisse significative de la pollution. C’est en agissant sur le trafic lui-même que nous pourrons obtenir une véritable amélioration, notamment concernant la pollution liée aux particules fines, principale source dégradant la qualité de l’air. Pas en construisant de nouvelles routes !

Il est donc important que les pouvoirs publics repensent leur politique en matière de déplacement en encourageant les alternatives au tout-routier : réduire l’autosolisme, engager une politique pour réduire les déplacements de marchandises, etc.

Face au enjeux de santé publique, le GCO reste une mauvaise réponse à de vrais problèmes. En matière de qualité de l’air, la question n’est pas uniquement strasbourgeoise, mais rhénane. C’est en agissant avec une politique à 360 degrés que les solutions existent.