Les croyances ont la vie dure avec le GCO

A l’approche de l’ouverture du contournement Ouest de Strasbourg, nous revoyons surgir une argumentation que nous pensions ranger dans les cartons de l’histoire : la fin des bouchons dans la traversée de l’agglomération strasbourgeoise, à l’exemple de ce courrier des lecteurs des Dernières nouvelles d’Alsace parut sur le site du journal ce vendredi soir, accessible à la lecture de toutes et tous alors que le reste d’article est réservé aux abandonnés et dans votre journal papier de ce samedi 27 novembre :

Les croyances ont la vie dure avec le GCO, tel un Garcimore faisant disparaitre les bouchons et rendant ainsi l’air pur à Strasbourg

« GCO de Noël… » pourtant,
tout le monde sait que le père Noël n’existe pas ! (… désolé, nous savons, c’est cruel) !

Madame Marie-Héloïse, comme d’autres, espère donc toujours voir le GCO « décongestionner la circulation périurbaine et de permettre aux nombreux camions ou automobilistes qui le souhaitent de contourner rapidement notre ville. Cette belle route asphaltée enfin prête, laissons-la œuvrer pour le bien public. Ce serait là un beau cadeau de Noël. » Elle espère également une meilleure air pour sa ville, sans se douter qu’entre 180 000 véhicules jour/semaine et 160 000 qui continueront à circuler sur la M35, cela ne change pas grand chose aux rejets de gaz à effet de serre…

Seulement, les vraies raisons du GCO, ce n’est pas nous que le disons le mieux, mais l’ancien préfet région Jean-Luc Marx dans cet extrait à voir ici et dans lequel la question de la pollution est abordé au début :