La pollution est de retour en Alsace… et avec le GCO, ça sera pire !

L’association Atmo Grand-Est a émis une alerte à la pollution aux particules fines pour l’Alsace et la Lorraine, jeudi 8 et vendredi 9 février.

« Cet épisode de pollution de type « combustion » se caractérise par une concentration en particules PM10 majoritairement d’origine carbonée (issues de combustion de chauffage et/ou de moteurs de véhicules), particules dont la dispersion est défavorisée par des conditions météorologiques stables. Ce type d’épisode est souvent associé à des niveaux d’oxydes d’azote également élevés, notamment en proximité des axes routiers. Il se produit le plus souvent durant la saison hivernale et est amplifié en cas d’inversion thermique. A noter que le seuil d’information a été dépassé dès le mercredi 7 février 2018 sur les départements de la Marne et du Haut-Rhin.

Les conditions météorologiques devraient rester défavorables le vendredi 9 février pour les départements de Meurthe-Et-Moselle, Moselle, Vosges, BasRhin et du Haut-Rhin. La procédure d’alerte sur persistance est donc déclenchée pour ces départements pour le vendredi 9 février 2018. Pour les autres départements du Grand Est, les niveaux de particules devraient baisser en lien avec l’arrivée d’une dégradation des conditions météorologiques par l’Ouest, et aucune procédure n’est maintenue pour le vendredi 9 février 2018.

 

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AVEC LE GCO CA VA ETRE PIRE !

➡️ Plus de routes = plus de voitures et camions !

La France était convoquée à Bruxelles le 30 janvier dernier, parce qu’elle fait partie, avec d’autres pays européens, des plus mauvais élèves en matière de lutte contre la pollution de l’air. Cette convocation nous avait fait réagir. Ça reste valable aujourd’hui, hier ou demain :

« A Strasbourg, ils vont répondront, Herrmann et Ries en tête, que le GCO va permettre d’améliorer les conditions de l’air sur l’agglomération notamment pour les habitants vivant à proximité de l’A35. Pour eux, leur préoccupation est bien d’intérêt pour la santé publique, là où les experts de l’ASPA disent que les normes pourraient être respectées qu’avec une division par deux des émissions du transport routier au quotidien, ce que le GCO ne permet pas : report estimé à 4,6% dans les conclusions de l’enquête publique en 2008 – entre 6 et 14% dans le rapport du CGEDD en 2013 – nous sommes très loin d’un report à 50% ! « 

En janvier 2017, un communiqué de Strasbourg Respire disait :

« la pollution n’en sera que plus fortes […] avec un GCO tel qu’il est prévu »

 

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En 2015, et cela reste toujours d’actualité, nous écrivions :

« Une seule solution pour faire baisser la pollution à Strasbourg : DIMINUER GLOBALEMENT LE TRAFIC ROUTIER »

 

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➡️ Plus de camions = plus de pollution !

Aujourd’hui, plus qu’hier, les promoteurs du contournement ouest Strasbourg ne se cachent plus de dire que le véritable objectif du projet autoroutier n’est non plus le désengorgement de Strasbourg, mais de favoriser l’axe nord/sud du transport des marchandises et de faciliter les échanges. En conséquence, le GCO va transformer l’Alsace en couloir à camions.

Plus de camions, c’est automatiquement plus de pollution

Avec le GCO, cette pollution sera plus diffuse autour de Strasbourg et viendra augmenter celle qui existe déjà à l’Ouest de l’agglomération entraînant des conséquences sur la santé, plus importante que celles que connaît déjà les populations dans ce secteur. Pire, l’augmentation du nombre de camions entre Lauterbourg et Mulhouse, sur l’axe de l’A35, aura aussi des conséquences sur la santé pour les populations y vivant tout le long.

Quand vos élus vous disent que le GCO va permettre de faire baiser la pollution à Strasbourg, ils vous mentent. Quand Nicolas Hulot dit : « je ne peux pas non plus de Paris, me substituer aux décisions des autorités locales et Régionales », en tant que ministre de l’Écologie, il sert à quoi ?

Le GCO n’est ni LA solution, ni UNE solution à nos problèmes de mobilité vers l’Eurométropole. Il existe des alternatives Faisons le savoir avec force.