La pollution de l’air tue. L’après covid-19, quid d’un changement ?

« Deuxième cause de mortalité évitable, l’exposition aux particules fines peut réduire l’espérance de vie de deux ans dans les villes les plus polluées, selon une étude de 2016 », cité dans un article de 2019 du journal Le Monde.

La pollution de l’air tue 48 000 personnes par an en France

En pleine crise due au covid-19, les particules fines liées à la pollution automobile, serait un vecteur de propagation du virus*. Quand on sait que la pollution de l’air tue 48 000 personnes par an, que dans nos 10 solutions pour faire sauter les bouchons, nous évoquons des alternatives sans GCO, pourquoi les pouvoirs publics ont-ils validé le projet ? Réduire la part de l’automobile dans les déplacements est possible. Cela implique une politique des déplacements qui doit se désintéresser du capital à favoriser des entreprises comme Vinci dont le seul intérêt est de vendre des kilomètres de bitume à péage pour engraisser des actionnaires qui n’ont absolument rien à faire de la santé du tout à chacun. Dénoncer Vinci, c’est aussi pointer du doigt un monde où la mondialisation montre ses limites. La pandémie en cours qui paralyse la France et le monde le prouve.

Le tout-voiture comme modèle à changer

La baisse de la pollution atmosphérique constaté partout sur la planète, en conséquence heureuse du ralentissement de l’activité humaine liée au confinement, est un leurre. En revanche, cette baisse donne raison à des gens comme nous qui pointons le tout-voiture comme modèle à changer. Le GCO est climaticide et n’aurait jamais dû être validé. Un changement utopique est encore possible.

* tout-ce-que-l-on-sait-et-ce-que-l-on-ignore-a-propos-du-coronavirus