Pour ou contre le GCO n’est pas un choix cornélien, c’est un choix citoyen.

En réaction à des publications presses récentes…

Dominique Roth, membre de notre collectif, réagit à des publications récentes dans la presse.
Le front anti GCO n’est pas disloqué. Les opportunistes qui retournent leur veste comme dans la chanson de Dutronc, ont toujours existé. Le fond du problème est d’une toute autre nature :

Pour ou contre le GCO n’est pas un choix cornélien, c’est un choix citoyen.

« Le néolibéralisme dans ses conséquences délétères n’est pas un concept neutre non incarné. Il dépend d’hommes et de femmes qui créent sans cesse de nouveaux abus au profit de leurs ambitions aux dépens du bien public, en dissimulant leurs sinistres dispositions sous le masque d’un civisme de façade.
Le capitalisme d’Etat social d’après-guerre n’a connu ni la crise fiscale, ni la crise financière, ni la crise de la croissance que l’involution capitaliste néolibérale a produite par la suite depuis la funeste expérience princeps chilienne et de l’ère Reagan-Thatcher.
Ce sont des personnes bien identifiables qui ont contraint les Etats à emprunter à des taux prohibitifs l’argent que ceux-ci empruntaient auparavant à taux minimal aux Banques nationales avant les années 1970, époque à laquelle les Etats occidentaux n’étaient pas ou très peu endettés.
Ce sont des banquiers et des banquières en chair et en os qui ont validé les crédits frappés de pourrissement qui ont conduit à la crise des subprimes en 2008. La réparation de ce désastre d’origine humaine a aggravé l’endettement massif des Etats dans des proportions incon-cevables, produisant les conditions de leur asphyxie.
Ce sont des hommes et des femmes bien vivantes aussi, qui soutiennent les Partenariats Privé-Public (PPP) et prennent le parti de détruire l’environnement au profit de multinationales bétonneuses tenant l’écosystème pour rien, en créant les conditions de possibilité d’une explosion du trafic existant.

Maintenant, si Messieurs Herrmann, Heimburger, Gsell, Marx, … veulent prouver qu’il fait bon vivre avec le GCO, qu’ils donnent l’exemple en s’installant à proximité des viaducs de 16 mètres de haut pour profiter du déluge de décibels et de la pollution atmosphérique croissants que produira inéluctablement le couloir à poids lourds qui transformera la plaine d’Alsace en axe de transit routier Nord-Sud, après le raccord du Bienwald, pour un profit régional négatif.

A bon entendeur, salut ! »

Dominique Roth,
membre de notre collectif,

les cons ça osent tout, même de faire croire que...

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