GCO : une déferlante de camions à prévoir

Le courrier des lecteurs des Dernières Nouvelles d’Alsace fait couler beaucoup d’encre sur la question du contournement Ouest de Strasbourg.
Madame Elisabeth DUPEUX WEBER dans un courrier envoyé aux DNA et paru dans le courrier des lecteurs de l’édition strasbourgeoise dimanche 23 juillet, réagit aux propos de Monsieur Heimburger dont nous évoquions ses mensonges dans notre article ici.

« Commencer son dimanche avec café, kougelhof + les DNA au lit… et la lettre de M. Heimburger au courrier des lecteurs, cela tient vraiment de la douche écossaise !

M. Heimburger se drape dans son autorité de président de la CCI, soucieux de la prospérité de son département et du bien-être des actifs-automobilistes convergeant sur Strasbourg. En cela, sa position est totalement légitime. Mais, franchement, difficile ensuite d’y voir autre chose qu’une posture, avec des arguments qui relèvent de la méthode Coué (idée qu’une pensée à laquelle nous tenons vraiment se réalisera par l’autosuggestion) !

Très simplement, je me permets de rappeler que, dès le départ, le désengorgement de Strasbourg n’était pas l’objectif du GCO, et toute considération un tant soit peu réaliste du projet actuel montre qu’il ne va que renforcer le problème des bouchons : les automobilistes venant du sud comme du nord et qui chercheront à éviter l’A35 en prenant le GCO n’auront comme accès à Strasbourg que la sortie d’Ittenheim, et donc l’autoroute de Hautepierre qui draine déjà tout le bassin de Saverne et environs ! De plus, ils le paieront au prix fort. Et ceux qui, ensuite, venant du nord, ne voudront plus s’y laisser prendre, devront prendre une bretelle d’accès pour rejoindre l’A35 = ralentissements double dose !…

Reste la facilitation de la circulation des camions en transit : vont-ils contribuer à la prospérité de la région quand ils la traverseront sans même s’arrêter ? Le péage, lui, est au bénéfice de Vinci, naturellement… Par contre, pour peu que le barreau autoroutier au nord de Wissembourg (Bienwald) se réalise, le GCO ouvre la voie à un “déferlement” de camions circulant entre le nord et le sud de l’Europe, Vinci étant à la manœuvre des autoroutes des deux côtés de la frontière.

Pour conclure, je complète la chute de M. Heimburger avec la maxime d’un ami africain. Il y a quatre façons de perdre son temps : ne rien faire, mal faire, faire pour faire et faire à contretemps ! Mais en plus, avec le GCO, les dégâts seront irréversibles ! »

source : courrier des lecteurs – DNA édition Strasbourg


Le collectif GCO NON MERCI dans ses 10 solutions pour faire sauter les bouchons,
milite pour des mobilités douces et durables