Bilan annuel 2019 de l’ONB : La nature sous pression…

L’Observatoire national de la biodiversité (ONB) vient de publier son bilan annuel 2019. Intitulé « La nature sous pression : pourquoi la biodiversité disparait ? »

En couverture le déboisement de Kolbsheim dans le cadre du GCO !!

Tout est dit !

 

 

L’Observatoire national de la biodiversité (ONB) vient de publier son bilan annuel 2019. Intitulé « La nature sous pression : pourquoi la bio-diversité disparait ? », il propose une cartographie inédite des cinq principaux facteurs de pression sur la biodiversité : l’artificialisation des sols, la surexploitation des ressources, le changement climatique, les pollutions et les espèces exotiques envahissantes.

Après le cri d’alarme historique sur le « dangereux déclin de la nature » lancé par les experts de la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) en mai dernier, l’ONB replace à l’échelle française les cinq grandes menaces identifiées au niveau mondial.

Les principaux facteurs d’érosion

Une contextualisation qui montre que les territoires de métropole et d’outre-mer ne sont pas épargnés par l’érosion de la nature :

  • l’artificialisation croit trois fois plus rapidement que la population,
  • les oiseaux migrateurs arrivent 6 jours plus tôt en 2017 qu’en 1989,
  • les ventes de pesticides ont augmenté de 12 % pour les usages agricoles entre la période 2014-2016 et la période de référence 2009-2011…

Autant d’informations issues des indicateurs de l’ONB qui viennent illustrer comment les activités humaines génèrent des pressions responsables de la disparition de la biodiversité.

L’Observatoire, qui suit l’évolution de la biodiversité en France à travers la construction et la diffusion d’indicateurs, publie également une cartographie inédite qui compile les cinq facteurs principaux d’érosion pour montrer les zones où toutes ces pressions se cumulent et créent des menaces qui pèsent pour la biodiversité.

communiqué du 9 juillet 2019, par l’ONB

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Vue sur l’ancienne zone du Moulin, à Kolbsheim, à l’automne 2018