GCO NON MERCI

Le succès important rencontré par nos réunions dans les communes concernées, atteste que nombre de citoyens tiennent à faire valoir leur opposition auprès des enquêteurs, afin de mettre un terme à cette folle entreprise.

Certains d’entre nous, se battent depuis des années contre le GCO alors que les Etats deviennent progressivement les supplétifs des multinationales.

L’essor du néolibéralisme dépend d’hommes et de femmes qui créent sans cesse de nouveaux abus profitant à leurs ambitions personnelles, aux dépens de l’intérêt général et du bien public, dissimulant leurs sinistres dispositions sous le masque d’un civisme de façade.

Les médias nationaux qui, pour leur grande majorité appartiennent à des capitaines d’industrie de l’armement ou du luxe ou à de banques comme en Alsace, se désintéressent du GCO alsacien.
Nos articles qui s’insurgent contre l’inutilité du GCO, lorsqu’ils ne sont pas purement et simplement rejetés, sont censurés par la presse régionale sous le prétexte fallacieux de non-respect du format.

Tout se passe comme si, dans ce sens unique, vers lequel nous pousse la raison exclusive du profit, dès lors qu’un élément non intégrable surgit, l’Etat prenait la décision de détruire, comme ce fut le cas en une seule nuit pour les Occupy Wall Street, les Indignados en Espagne ou comme c’est le cas aujourd’hui, pour les pionniers qui cherchent à promouvoir un autre rapport à la terre et à l’existence, comme à NDDL.

Mais ce peut être aussi bien la mort. C’est ainsi que Rémi Fraisse a perdu la vie à Sivens, perte pour laquelle personne n’a été jugé responsable… Faudrait-t-il d’autres morts de zadistes pour mettre un terme à un projet d’un autre âge qui pendant 54 ans, ne profitera qu’à VINCI ?

Ce sont des hommes et des femmes en chair et en os qui soutiennent les Partenariats Publics Privé, prenant le parti de détruire l’environnement au profit de multinationales bétonneuses, qui tiennent l’éco système et la beauté des paysages pour rien.

Ce faisant, ils créent les conditions de possibilité de catastrophes sanitaires et environnementales, rasant des forêts historiques, sacrifiant des terres des plus fertiles de France, menaçant les espèces protégées, saccageant la bio-diversité, réduisant à néant le label de « jardin remarquable » de Kolbsheim jadis accordé par le Ministère de la Culture, accroissant le trafic hyper polluant des poids lourds et le bruit, sans fluidifier pour autant, le trafic vers Strasbourg, comme nos élites nous l‘ont passagèrement et mensongèrement promis, quand le rapport de 2008 insistait essentiellement sur la création d’un axe de transit routier Nord Sud et avant d’y revenir très récemment, sans plus faire cas du désengorgement des accès routiers vers Strasbourg!

La tonalité psychique majoritaire de nos contradicteurs est le mépris. Pour ne prendre qu’un exemple, la SANEF a écrit récemment dans un mémoire en réponse « qu’elle n’estime pas opportun de présenter en détail les mesures qu’elle prévoit », formule pontifiante et proprement inaudible quand l’intérêt général est en jeu.

De même VINCI ARCOS ne communique pas entre autres éléments du dossier, les surfaces imperméabilisées qui risquent de provoquer des inondations plus graves encore, que celles que Wasselone et Kuttolsheim ont connues, l’été dernier.

Quant à Etat, qui a lui-même créé le CNPN et l’Autorité Environnementale, il a autorisé la réalisation des travaux malgré les avis négatifs émanant de ses propres instances, avant même l’ouverture de l’enquête publique et de ses résultats. Ce déni de démocratie se poursuivra-t’il dans le cas d’un avis défavorable de la part des enquêteurs publics ? La question qui se pose est la suivante : sommes-nous encore dans un Etat de droit dès lors que l’Etat déroge aux modalités légales qu’il a lui-même instituées ?

Si après toute leurs palinodies, leur hypocrisie, leurs mensonges, leur mauvaise foi et leurs dérobades, MM Hermann, Heimburger, Gsell et Marx souhaitent réellement prouver qu’il fait bon vivre près du GCO, qu’ils donnent donc l’exemple en s’installant à proximité des viaducs de 16 mètres de haut pour profiter pleinement du déluge de décibels et de la pollution atmosphérique croissants que serait ce couloir à poids lourds entre Lauterbourg et Mulhouse, et plus encore après le raccord du Bienwald, pour un profit régional /massivement négatif !

Pour éviter cette épreuve irréversible et l’opprobre que ces responsables politiques auraient à subir dans un temps post GCO/ marqué par des encombrements monstres, avec des bouchons démultipliés au Nord/ à l’ouest après l’échangeur d’Ittenheim en direction de Strasbourg/ ainsi qu’au Sud,… rendez-vous nombreux aux réunions publiques organisées les jours qui viennent dans les communes aux dates figurant sur les tracts ! Faites-en la publicité autour de nous

Notre plaquette « 10 solutions pour faire sauter les bouchons » sans GCO est à votre disposition ainsi qu’une banque de questions dans laquelle vous pourrez piocher pour intervenir au niveau de l’enquête publique

Appropriez-vous les questions à poser aux enquêteurs publics soit manuellement sur les registres disponibles en Mairie ou via internet sur l’adresse e-mail qui figure sur les plaquettes : pref-acos-arcos@bas-rhin.gouv.fr Parlez-en autour de vous et relayer notre effort pour vous éviter cet enfer inutile !

2, 3, 4, 5000 remarques critiques à l’encontre de ce projet mortifère peuvent changer le cours des choses. Seule une mobilisation citoyenne active pourra nous permettre d’enterrer le GCO, cette fois non pas de manière symbolique, mais bien réelle et là enfin nous pourrons dire :

GCO, BESCH GSCHTORWE ! VINCI GEH HEIM !! merci à vous !!!