Pour une Convention Citoyenne pour le Climat libre…

Samedi 1er février 2020, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la place Kléber à Strasbourg pour le climat et soutenir la convention citoyenne pour le climat dont la cinquième session a eu lieu les 7,8 et 9 février.

Mais au fait… La Convention Citoyenne pour le Climat (CCC), qu’est ce que c’est ?
Ce sont 150 personnes tirées au sort sur les listes électorales sensées représenter la diversité des citoyens et citoyennes françaises.
Leur objectif est d’apporter des mesures permettant de réduire d’au moins 40% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, par rapport à celles de 1990.
Les tiré·e·s au sort ont, dès le début, choisi d’inclure la justice sociale dans leurs propositions et ont pu bénéficier de l’expertise de chercheurs et autres professionnels afin de faire des propositions réalistes et cohérentes.
Les mesures formulées seront soit directement appliquées par voie réglementaire, soit elles devrons passer par un référendum ou par le parlement.

Le 1er février, plusieurs représentants du CCC étaient présents. Après les discours, notamment ceux de Gaïa Mugler, s’exprimant au nom du « collectif Citoyen.ne.s Pour le Climat » et de Thierry Kuhn, président d’Emmaus France, ils ont échanger avec celles et ceux qui le souhaitaient.

L’intérêt de cette convention réside dans les propositions qui en découleront. Pour cela, elle doit rester LIBRE, AMBITIEUSE et SOUVERAINE. Les enjeux climatiques et sociaux réclament du courage et de la détermination face à des dirigeants politiques complètement lobotomisés par les lobbies, dans une déconnexion totale entre les discours d’intention où nos élus s’imaginent répondre aux attentes, alors que sur le terrain, la réalité est totalement à l’opposé des mots.
À Strasbourg, avec le chantier du GCO, nous sommes bien placés pour le savoir. Sept avis négatifs, une autoroute dont l’utilité n’est pas celle pour laquelle elle a été vendu aux citoyens et au final, un préfet Marx qui signe l’autorisation unique environnement, sésame à Vinci pour démarrer le massacre du Kochersberg et une partie du Ried de la bruche.

Merci aux nombreux militants anti-GCO présents ce samedi 1er février, malgré une pluie soutenue… pas de résignation, toujours debout, la lutte continue !