[ENQUÊTE PUBLIQUE GCO] [BANQUE DE QUESTIONS]

BANQUE DE QUESTIONSenquête publique 2018 - dossier GCO

[BANQUE DE QUESTIONS] RISQUES LIES A L’EAU

-Pourquoi ne dispose-t’on pas des superficies bitumées et bétonnées, donc imperméabilisées dont dispose VINCI ARCOS. Cette opacité volontaire va à l’encontre de la transparence prônée comme une vertu déniée dans les faits et subvertissant le caractère public et citoyen de l’Enquête Publique ?

-Sachant que 100 litres de pluies diluviennes sont tombées sur Wasselonne et Kuttolsheim en 2 heures au Mètre carré l’été dernier, comment, si ce scénario se reproduisait, le bassin de rétention d’eau de Griesheim d’une contenance de 2600 mètres cube pourrait-il absorber 12000 mètres cubes d’eau tombant des hectares de terre perméables imperméabilisés suite à la réalisation du GCO?

-Les simulations montrent qu’avec une pluie de référence bisannuelle de 2 heures, la norme de pollution sera dépassée sur le bras de la Souffel. Comment les bassins de rétention ont-ils pu être dimensionnés sans pouvoir contenir des pluies de 2h ?

-Quelles études ont été conduites pour pallier les pluies d’orages répétées et de longue durée, de plus en plus fréquentes en Alsace depuis plusieurs années ?

-Quelles réponses les pouvoirs publics responsables de la sécurité des biens et des vies des habitants apportent-ils au problème de risque sensiblement accru d’inondations?

-Des études de crue ont-elles été réalisées village par village en aval du tracé du GCO projeté ?

-Comment a été étudiée l’incidence de l’écoulement des eaux ?

-Comment la question du ruissellement des eaux a-t’elle été prise en compte commune par commune impactée dans le projet GCO ?

-Pourquoi Vinci ne projette-t’il pas de faire des analyses de pluviométrie journalières au lieu et place d’une seule analyse mensuelle notoirement insuffisante?

-Quelles études ont été menées pour évaluer le risque de pollution des nappes phréatiques du à l’avalanche de poids lourds prévisible en raison d’un GCO moins cher que la Maut allemande ?

– Quelles études ont été diligentées en cas de déversement des trop-pleins des bassins de rétention ?

-Pourquoi Vinci n’est-il pas responsable des trop-pleins susceptibles de se déverser hors les bassins d’orage ?

-Vinci compte-t’il sur des arrêtés de catastrophes naturelles pour dégager sa responsabilité en circonscrivant sa responsabilité en cas de crue des bassins d‘orage?

-Pourquoi les débits de pluie sont-ils calculés a minima sur des bases décénales et non centenales ayant bien plus d’impact ?

-Pourquoi VINCI ne prend-t’il pas en compte les phénomènes de pluies exceptionnelles comme avec 100 mm de pluie sur des secteurs très localisés comme Wasselone ou Kuttolsheim en 2017 ?

-Le dimensionnement des bassins calculé à minima suite à l’évolution de la dégradation du climat sur la dernière décennie a-t’il été retenu pour limiter la responsabilité de Vinci en cas de crue des bassins écréteurs et non pour protéger correctement les populations vivant dans les secteurs à risque?

-Pourquoi les simulations de crue n’ont-elles pas été réalisées en aval de la confluence des quatre ruisseaux sur la zone de protection rapprochée des pluies de captage d’eau potable de Lampertheim ?

-Pourquoi les simulations de crue des trois affluents de la Souffel s’arrêtent-ils à l’entrée en amont des habitations des villages de Dingsheim, de Griesheim et de Pfulgriesheim ?

-Une unité de méthanisation des eaux pluviales est en train de se construire sur le bassin du Musaubach Lingenheld. Ces eaux vont pénétrer sous terre après décantation par création d’un deuxième rejet en amont de celui déjà existant. L’Autorité Environnementale a recommandé un traitement en station d’épuration de Griesheim Souffel.

-Pourquoi Vinci ne donne-t’il pas suite à ces recommandations ?

-Pourquoi le risque de pollution de la nappe d’eau souterraine liée à un apport massif de pollution chronique suite à des événements exceptionnels n’a-t’il pas été étudié de manière approfondie ?

-Pourquoi les experts se protègent-ils derrière les hypothèses de calcul pondus par les ingénieurs des ponts devant les questions embarrassantes des maires des communes susceptibles d’être inondées ?

-La restauration des zones humides à l’endroit où l’ouvrage prévu enjambera la Souffel. Cette restauration s’avère impossible en raison de l’implantation d’un chemin d’exploitation, d’une piste cyclable, d’un passage grande faune et d’un lit de rivière réduit à sa plus simple expression. Pour cette raison je demande que la commission d’enquête rende un avis défavorable.

-où apparaît le traitement ou l’évacuation de 43millons de tonnes de déblais ?

-quel est l’impact écologique des 33 tonnes de remblais entassés sur les zones humides pour éviter la prolongation du viaduc de Kolbsheim ?


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