[ENQUÊTE PUBLIQUE GCO] [BANQUE DE QUESTIONS]

BANQUE DE QUESTIONSenquête publique 2018 - dossier GCO

[BANQUE DE QUESTIONS] PROTECTION DES ESPECES

-La logique développée pour le hamster dans le cadre de l’agriculture intensive consiste, comme pour les projets d’aménagement de type GCO, à saucissonner le problème pour ne pas avoir à traiter la question de fond. Peut-on accepter de maintenir une espèce dans un milieu qui n’est plus fait pour elle ?

-En procédant ainsi on contribue à artificialiser complètement une espèce au nom de la protection de la nature, maintenant la population à coups de relâchers, mais l’aire de répartition qui ne cesse de diminuer est-il un modèle viable à grande échelle ?

– On est en train de produire du hamster comme on produit du maïs. Une telle logique est-elle conforme à l’esprit de la protection des espèces et des habitats des espèces protégées?

-Comment Vinci compte-t’il remédier à la traversée de son ouvrage sur 6 trames vertes essentielles à la sauvegarde des espèces menacées ?

-Les passages pour le grand hamster dont les parcours n’excèdent pas 300 mètres sont-ils prévus en nombre suffisant ?

-Comment le projet GCO a-t’il évalué les nuisances occasionnées sur la population des oiseaux tels que le milan noir, l’aigrette, le pic cendré, et la bondrée apivore ?

-Comment a été étudié l’impact du GCO sur les insectes rares tel l’agrion de Mercure, les papillons cuivrés des marais ou l’azuré des paluds ?

-Quel sera l’impact du projet GCO sur le population des batraciens tels le crapaud vert, le pélobate brun et le sonneur à ventre jaune ?

-Comment a été pris en compte l’impact de la destruction de 145 hectares de zones humides sur le muscardin, le hérisson, le neomys fodiens ou crossope aquatique et les onze variétés de chiroptères ?

-Ces populations animales on-telles été dénombrées ou évaluées et quel suivi a-t’il été prévu pour contrôler l’impact du projet GCO ?

-Où les espèces floriqtiques à protégersont-elles nommées dans la documentation disponible ?

-Quelles études ont pris en compte les 24 espèces protégées parmi les 450 espèces floristiques recensées sur le Parcours du GCO ?

-Comment le reboisement de 4 hectares de forêts suite à la destruction de 31 hectares boisés pourrait-il être compensé par des forêts déjà existantes ?

-Est-il imaginable que Vinci soit juge et partie en étant chargé du suivi des mesures compensatoires au lieu et place d’organismes indépendants ?

-Qu’est-ce qui garantit que les mesures compensatoires seront réalisées et suivies sur une période de 54 années ?

-Pourquoi la coupure des trames vertes dans le cadre du schéma global de cohérence écologique n’a-t’elle pas été traitée ? L’absence de cette prise en compte va dans le sens de l’invalidation du projet VINCI ARCOS.

-Où l’impact des mesures d’irrigation du Kochersberg négociées entre le monde agricole et Vinci apparaît-il dans les documents relatifs à l’EP ?

-Quel est l’impact de cette irrigation sur les lieux de pompage et sur les lieux de déversement sur la faune ?

-L’impact est-il, suffisamment pris en compte et compensé (hamster, et autres espèces) notamment à cause d’un remembrement projeté dont on ne sait rien au niveau du dossier ?

-Comment présager des cultures qui seront mises en place et qui pourraient impacter l’habitat du Grand Hamster sans assurer la pérennité des aménagements des parcelles d’exploitation au-delà de la fin d’une opération que nous n’appelons pas de nos voeux ?

-Comment compenser les impacts réels de l’AFAF qui ne peuvent pas être connus à l’avance ?


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