[COMMUNIQUE] GCO : le Tribunal Administratif ne suspend pas l’arrêté environnemental

Communiqué de presse
mardi 25 septembre 2018

GCO : le Tribunal Administratif ne suspend pas l’arrêté environnemental

En colère,
mais NON RÉSIGNÉ !

Le Tribunal dans son ordonnance du 25 septembre 2018, n’a pas entendu les arguments que nous avions formulés et il rejette notre demande de référé. Bien qu’il faudra un peu de temps pour comprendre le raisonnement du Tribunal qui l’amène à cette conclusion, nous pouvons déjà dire que cela n’annonce en rien le jugement du fond du dossier.
Malheureusement, et nous le voyons sur le terrain depuis le 10 septembre la destruction de la biodiversité bat son plein et le fait de ne pas accéder à cette demande de suspension ne permet pas d’envisager les semaines qui viennent de manière sereine.
Sauf à inscrire ce dossier au rôle dans les prochains jours, sinon il y a fort à parier que pour cet arrêté, comme pour celui des travaux préparatoires au demeurant, le Tribunal arrive à l’audience alors que le mal est fait.

Plus que jamais déterminés à faire barrage à ce projet d’un autre siècle, nous allons, dans les tous prochains jours, engager de nouvelles saisines pour garder l’espoir d’une Alsace vivable pour les générations futures.

C’est une journée sombre pour la nature alsacienne et les citoyens qui tentent de la protéger puisque ce jour deux militants qui s’opposaient aux destructions d’arbres actuelles étaient présentés au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg. Ils en ressortent avec des peines de sursis (3 mois pour la première, 8 mois pour le second avec pour ce dernier notamment une interdiction de se trouver sur le tracé du GCO) et mise à l’épreuve de 2 ans.

Les solutions aux réels problèmes de notre région ne passent pas par le GCO ce qui rend encore moins compréhensible les dérogations données pour détruire la biodiversité, altérer les masses d’eau, augmenter la pollution et détruire les paysages. Le tout sous couvert de répression policière sur les citoyens qui osent s’opposer. Tout cela ne laisse rien présager de bon pour l’avenir et nous en appelions au sens de la responsabilité de nos dirigeants. Un projet de plus de 40 ans n’est plus à quelques mois près, laissons le temps des recours se purger et prenons le temps d’une mise à plat.

Alors que la ministre des transports annonçait encore récemment que le temps n’est plus aux grandes infrastructures et qu’il fallait optimiser l’existant pour la mobilité du quotidien, nous comprenons mal cet entêtement à poursuivre dans ce projet climaticide et écocidaire.