Procès en appel des 13 zadistes : verdict le 21 octobre

La rentrée judiciaire des anti-GCO – quatre procès entre septembre et octobre – a débuté à Colmar ce 2 septembre, devant la Cour d’appel, pour examiner le recours de 13 zadistes.

La cour d’appel de Colmar rendra son arrêt le 21 octobre.

La cour d’appel de Colmar rendra son arrêt le 21 octobre. Il faudra attendre jusqu’à cette date pour connaitre le sort des 13 zadistes anti-GCO qui faisaient appel de leurs condamnation suite à leur procès du 25 septembre 2019.
Pour mémoire, le 20 novembre 2019, le tribunal correctionnel de Strasbourg avait prononcé des peines d’emprisonnement avec sursis à l’encontre de la majorité des anti-GCO qui avaient élevé un petit fortin sur une butte à Pfettisheim le 20 avril 2019, alors que ce même tribunal reconnaissant aussi l’illégalité de l’opération de gendarmerie.

Fort soutien autour des zadistes !

Les 13 zadistes anti-GCO en appel devant la Cour d’appel de Colmar, n’étaient pas seuls ! De nombreux soutiens étaient présents à leurs côtés tout au long de cette journée interminable. Les premiers étaient là dès 9 h, alors que l’audience censée être le matin, n’a débuté qu’en début d’après-midi.

REVUE DE PRESSE :

DNA / l’Alsace – Les militants toujours solidaires (ed.abonnés)

https://c.dna.fr/faits-divers-justice/2020/09/02/les-militants-toujours-solidaires

https://www.lalsace.fr/faits-divers-justice/2020/09/02/les-zadistes-anti-gco-toujours-solidaires

Reporterre – Des écologistes en procès pour avoir résisté à l’autoroute GCO

« L’ordre d’évacuation n’était tout simplement pas légal. Il aurait dû il y avoir une décision de justice, ou alors les éléments nécessaires pour permettre de dire qu’une infraction a été constatée sur le coup. Là, tout ce qui apparaît sur les procès-verbaux, c’est qu’il fallait absolument évacuer parce que le chantier devait suivre son cours. » Me Dole poursuit : « En lisant les procès-verbaux, on ne comprend pas pourquoi ces personnes en particulier ont été arrêtées. Tout semble arbitraire. Quand on interpelle quelqu’un et qu’on le prive de liberté pendant 48 heures, les motifs doivent lui être clairement établis et notifiés. De plus, on constate des retards pour les notifications des droits des gardés à vue qui vont jusqu’à deux heures. Pour les onze accusés de vol et recel, à la base, le motif d’interpellation était dissimulation de visage. Les qualifications ont changé après coup. Quand on prend du recul, on a l’impression que toute la procédure a été réalisée à l’envers : les accusés ont été interpellés avant qu’un motif d’interpellation ne soit trouvé. »

La Feuille de chou – 13 zadistes anti-GCO en appel à Colmar soutenus par une centaine de personnes