Frédéric Bierry, Président du Département, dans le déni face à la réalité, c’est grave !

René Wunenberger, maire de Griesheim-sur-Souffel, a interpellé Frédéric Bierry, Président du Département du Bas-Rhin, sur le projet de contournement Ouest de Strasbourg (GCO), « un facteur de déstructuration qui coupe notre territoire en deux » – rapportent les DNA dans leur édition du 10 juillet : « avec un 5ème avis « très défavorable […] le verdict est sans appel. Pour lui soumettre ces aspects du dossier, nous avons rencontré la semaine dernière avec la députée Martine Wonner Nicolas Hulot au ministère à Paris. Il s’est dit « surpris » en s’exclamant : « en l’état, on ne peut pas signer ça ». Aujourd’hui, ce projet peut encore tomber » « . Une intervention applaudie par quelques personnes dans l’hémicycle.

De son côté, Frédéric Bierry lui a répondu, toujours dans la article des DNA : « « je vois les limites du projet, à l’échelle rhénane, le GCO ne va pas tout régler. Ce n’est pas la panacée mais je l’ai validé comme d’autres. J’ai pris des engagements, je suis désolé, je suis comme ça ». » Puis, il a promis « d’apporter son soutien pour régler la centaine de points négatifs, relevés par la commission de l’enquête publique, et aux agriculteurs qui subiraient trop de contraintes. En qualifiant le GCO d’« un des outils nécessaires au flux », il a vite bifurqué vers d’autres solutions.  »

L’élu est dans le déni, arque-bouté comme d’autres, à une idée. Il promet d’apporter son soutien pour régler la centaine de points négatifs relevés par la commission d’enquête. Le dossier est mauvais, tout le monde le dit et pourtant, au lieu d’en tirer les conclusions qui s’imposent, il cautionne la poursuite du bricolage.
Ce n’est même plus désolant, c’est affligeant ! Il sait que ce n’est pas la solution. Il sait qu’elles sont ailleurs. Il sait que cela ne changera rien, voire que cela ouvre la porte à des programmes urbains totalement fous. Il sait que cela va coûter de l’argent au contribuable (merci à lui d’ailleurs de le dire enfin haut et fort…), mais non, on ne remet pas en cause ce projet.
Nous aimerions tant voir le Président du Département se battre autant pour la santé des jeunes bas-rhinois que pour l’ADIRA, par exemple…

Le GCO ni LA, ni UNE solution !